L'entraîneur général de l'OGC Nice attend une grande prestation de ses joueurs pour inverser une tendance rendue défavorable par le match aller.

Coach, trois jours après la déconvenue du match aller, vos joueurs sont allés chercher un bon point à Ajaccio...
Du championnat à la coupe d'Europe, les moments sont différents. Mais j'ai retrouvé en ce match nul certaines vertus. De la structure, de la concentration, de la combativité et du jeu. Il n'a manqué que le dernier étage de la fusée : un peu plus de spontanéité devant le but. C'était un plein face à un adversaire solide qui nous a laissé peu d'espaces, qui ne s'est guère découvert. Une bonne réponse à la gifle de jeudi dernier.

Dans ce match retour contre Limassol, votre équipe accuse un handicap...
Nous allons devoir nous lâcher après un premier match qui ne nous ressemblait pas. Ce n'est pas encore l'Europa League, mais déjà une rencontre particulière, au parfum intéressant. Nous connaissons le pourcentage de chances de qualification dans notre situation. Nous devons livrer un gros match. Dans cette compétition, tout peut arriver. La qualification reviendra à celui qui l'aura méritée.

Pour la première fois cette saison, vous allez évoluer devant votre public...
Notre douzième homme sera là. Nous savons que beaucoup de monde nous soutient, que les supporters vont largement nous encourager sur ce match. A priori, leurs homologues chypriotes seront également présents en masse ; il faudra couvrir leurs encouragements (il sourit).

Inspirés par des épisodes heureux du passé, les supporters veulent croire à un nouvel exploit...
Nous ne jouons pas pour marquer l'histoire mais pour nous qualifier. La fête, le poids du passé, nous laissons cela à la presse et aux supporters. La difficulté est déjà assez importante. Mes joueurs vivent et ont préparé leur match sereinement. Le reste est secondaire. 

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