Conférence de presse
La réaction de Franck Haise après Lens - Nice (2-0)
Voici la réaction de Franck Haise à l'issue de la défaite concédée face à Lens ce dimanche, lors de la 16e journée de Ligue 1 (2-0).
Coach, malgré la défaite, avez-vous l'impression d'avoir avancé collectivement ?
Il y a eu des choses plutôt intéressantes jusqu'au deuxième but, qui nous a mis un vrai coup au moral. Sur la première heure, il y a eu des choses positives. Mais il faudrait que ce soit aussi positif dans les deux surfaces pour valider ce que l'on fait de bien.
Ce manque d'efficacité s'explique-t-il par un déficit de confiance ?
La confiance fait évidemment partie des choses qui permettent d'être plus relâché sur certaines situations. Mais il y a aussi l'intensité dans la surface. Quand on voit les buts de Lens, sur deux centres, il y a un engagement fort quand ils vont au duel pour finaliser les actions. Ce qui est sûr, c'est qu'on peine à marquer et qu'on est un peu naïfs sur certaines situations. Jusqu'au 2-0, ils n'en avaient pas eu des tonnes. Sur les deux centres, qui sont excellents, on ne défend pas très bien.
Peut-on retenir du positif malgré les difficultés comptables ?
Je retiens bien l'aspect comptable avec ces neuf défaites consécutives. Nous sommes tous bien au fait de ces chiffres, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus, je sais faire les calculs simples.
Après une première partie de saison compliquée à Lens, vous aviez réussi à trouver les ressorts. Imaginez-vous pouvoir reproduire ce scénario ?
Les contextes sont très différents, c'est difficile de faire des comparaisons. On avait beaucoup perdu sur les cinq premiers matchs mais les contextes ne sont pas les mêmes donc il faudra apporter d'autres réponses. Nous essayons de faire bouger certains leviers. Même si on peut penser qu'il y a une amélioration, ce soir (dimanche), on n'a pas marqué de but et on en a encaissé deux, avec une défaite au bout, même si c'était contre le leader. On a clairement vu l'écart entre une équipe en confiance et une autre qui ne l'est pas.
Voyez-vous d'autres leviers à court terme pour relever votre équipe ?
Le premier levier qui existe, c'est de travailler, de s'appuyer sur ce qui avance, même si c'est forcément insuffisant, et de voir les améliorations. On a utilisé un nouveau système sur les deux derniers matchs et demi, avec certaines choses intéressantes. Maintenant, dans le football, si vous n'êtes pas bons dans les deux surfaces... Vous pouvez faire des choses intéressantes sur 75% du terrain, mais il faut être très bon dans ces deux surfaces. Il faut travailler.
Que vous apporte ce nouveau système de jeu ?
Depuis le début de la saison, on joue sans nos quatre défenseurs centraux titulaires la saison passée, ils sont blessés. On a utilisé le système sur lequel on travaille depuis un moment mais il ne nous a pas forcément apporté suffisament de gages, que ce soit en termes de maîtrise ou de solidité, pour ne pas tenter autre chose. Il faut aussi regarder les joueurs qui composent l'effectif, il est réduit avec encore un certain nombre d'absents ce soir (dimanche) et quatre qui vont partir demain (lundi) à la CAN. Il faut regarder les adaptations que l'on peut faire et dans quel système les joueurs peuvent le mieux se sentir. Dans les prochaines semaines, on n'aura plus que deux défenseurs assez jeunes et novices dans l'effectif donc il faut s'y préparer.
Après le match contre Saint-Étienne, sera-t-il temps de discuter avec vos dirigeants à propos du mercato et de votre situation personnelle ?
Je l'ai déjà dit, tant que je suis là, c'est pour essayer de trouver des leviers, d'améliorer les choses, de travailler. Je ne peux pas faire grand chose d'autre. Pour le mercato, c'est pareil, je n'ai pas beaucoup de poids et d'influence dessus, je ne tiens pas les cordons de la bourse. Il faut prendre en compte l'aspect financier. Je sais que les équipes travaillent mais je ne sais pas quelles seront les possibilités.
