En avant-match d'OGC Nice - Angers SCO à l'Allianz Riviera, le Président du Gym Fabrice Bocquet a accordé une interview au diffuseur Ligue1+. Morceaux choisis.

SON état d'esprit

« Combatif. Je pense que c'est le plus important, on a vécu une semaine effectivement très difficile. On peut le dire, une semaine de crise dans laquelle les événements de dimanche soir ont fortement impacté tout le groupe et également les membres du staff avec de fortes violences psychologiques et aussi physiques. Donc, à partir de là, ce qui était important, c’était de commencer à recoller les morceaux. Il y a eu beaucoup d'impact, que ce soit en interne, mais également vis-a-vis de l'environnement et de l'extérieur. Rien de mieux que maintenant que de se projeter sur ce qu'on aime le plus, c'est à dire le terrain et le football. »

« Continuer à avancer tous ensemble »

« Je me suis toujours projeté avec Franck Haise. Je l'ai déjà dit en plus la semaine dernière, quand je me suis exprimé dans les colonnes de L’Equipe et Nice-Matin. C'est un entraîneur pour lequel j'ai beaucoup d'estime, c’est un très très très bon entraîneur. Voilà, on sait très bien qu'il y a un questionnement qu'il a eu, et il est aussi compréhensible. Après moi, ce qui m'intéresse surtout maintenant, c'est l'union sacrée, qu'on travaille tous ensemble, et on verra jusqu'ou cela nous mènera. Mais le plus important surtout, c'est qu'on puisse continuer à avancer ensemble. »

Le mercato d'hiver

« On fera avec les moyens que nous avons. Donc, on a des moyens qui restent limités comme pour l'ensemble du football français, ce n'est pas seulement lié, on parle de l’actionnaire, mais on sait tous que le football français est en difficulté par rapport à la baisse très significative des droits télé. Mais quoi qu'il arrive, il va falloir qu'on ajuste et qu'on s'adapte. Parce que pour se battre pour le blason de l’OGC Nice, il va falloir aller à la guerre avec ceux qui ont envie d’être là. »

« Recoller les morceaux »

« Il y a plusieurs choses. La première pression, évidemment, on préfèrerait que le stade soit plus remplit que ça. Mais on doit accepter aussi que si c’est le cas, c’est parce que l'environnement n'est pas satisfait avec ce que l'on fait actuellement. On ne peut pas juste le balayer d'un revers de main. Donc, il va falloir recoller les morceaux, et quand je dis recoller les morceaux, ce n'est pas seulement en interne mais c’est aussi vis-à-vis de l’extérieur. Donc, il va falloir faire les deux à la fois. Donc, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on fait ? On fait le dos rond. On doit écouter aussi, et c’est ce que j'ai dit aussi en interne. On doit écouter par rapport à, également, quel est le ressenti de l'environnement. Ce serait trop facile juste de balayer ça d'un revers de main. Et c'est au club de faire aussi son côté honorable et de travailler sur le terrain pour être performant, mais tout en étant clair extrêmement clair également sur les choses qui se sont passées et qui ne sont pas acceptables. »
 

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