Nice, 20h43 mercredi soir. Comme à chaque match à domicile, alors que le chrono’ de la rencontre affiche 86’, les deux écrans géants de l’Allianz Riviera interrompent la retransmission du match pour basculer sur le coeur formé par le nom des 86 victimes de l’attentat du 14 juillet 2016. Les lumières des téléphones s’allument par milliers, jusque dans le secteur visiteurs où les supporters lillois se joignent à l’hommage. Et là où l’élan avait été brisé contre Lyon, cette fois, le jeu se poursuit. Et les chants s’élèvent encore plus fort. Sur le terrain, le Gym, solidaire, défend son but d’avance. Et même mieux que ça, jusqu’à lui faire un petit frère. Quand Jansson arme sa frappe, le stade est encore illuminé des flashs du public, transformant la première réalisation du Suédois en symbole. Un moment de grâce.