Franck Haise s’est exprimé en conférence de presse après le succès de l’OGC Nice face au FC Nantes à l’Allianz Riviera, dans le cadre de la 4e journée de L1 (1-0).

Vous aviez beaucoup insisté sur l’entame des matchs, celle-là a été particulièrement bonne…
Oui, c’est vrai que j’en ai reparlé en fin de causerie, en rappelant l’entame d’Auxerre qui avait été intéressante, contrairement à celle du Havre qui était loin du compte. Une entame, ça donne le ton, pas toujours mais souvent. On a fait une bonne entame, on n’a pas réussi à ouvrir le score sur quelques occasions qu’on a eues, mais elle correspondait à ce qu’on recherche.

Peux-tu nous raconter le but de Jeremie ? Comment tu l’as vécu depuis le banc de touche, et est-ce qu’il le tente souvent à l’entraînement ?
Oui, c’est pour ça que je suis exigeant avec lui, car il est capable de marquer 10 ou 15 buts. Il a failli en inscrire au moins deux. Il va continuer et de toute façon, on ne va pas le lâcher. Aller provoquer, prendre de la vitesse, finir les actions ou encore mettre beaucoup de présence devant le but… Un joueur avec ces qualités-là est obligé de marquer au moins 10 buts dans une saison, c’est une évidence. Après, comment je l’ai vécu ? J’ai vu qu’il était bien embarqué dans sa série de dribbles. On avait évoqué le fait de piquer, car Anthony Lopes sort très vite au sol mais, souvent, il y a un peu d’espace au-dessus. C’est un geste qu’il maîtrise bien.

Est-ce que c’est la réponse que vous attendiez au niveau du jeu après le match face au Havre ? Ça commence à prendre forme, avec une équipe beaucoup plus fournie aussi…
Oui, c’était la réponse que j’attendais. Mais vous savez, j’attends beaucoup de réponses, j’en attends plein. L’objectif, c’est qu’à chaque match, on ait une réponse adaptée. Parfois, l’adversaire peut être plus fort et on a le droit de perdre, mais j’attends une réponse adaptée, et aujourd’hui, ça en était une. C’est vrai qu’on a plus de forces vives au début du match, plus de forces vives sur le banc, et ça aussi, ça change la donne, forcément.

Parmi les forces vives, il y a notamment l’apport de Charles Vanhoutte qui semble vous apporter beaucoup d’équilibre, très intelligent par son placement. On a l’impression que ça fait longtemps qu’il est à l’OGC Nice…
Ça fait 5 jours. On l’a vu sur la semaine, il a repris l’entraînement avec nous mardi et en deux séances, tout le monde a compris pourquoi j’ai beaucoup insisté pour l’avoir. On a bien travaillé pour ça, même si c’était plutôt sur la fin mais pour d’autres raisons. C’est un joueur très intelligent, avec beaucoup de fiabilité à tous les niveaux, sur le plan de l’intelligence et aussi sur le plan technique.

C’est le début des gros matchs, vous allez jouer 5 matchs en 15 jours. Penses-tu que l’effectif est prêt à tourner ? 
Je ne sais pas s’il est prêt à tourner, mais ce que je sais, c’est qu’avec 5 matchs en 15 ou 16 jours, je crois que c’est 16 jours précisément, on devra tourner. On ne va pas aligner le même onze, d’abord parce qu’il y a des joueurs qui montrent qu’ils méritent de commencer les matchs. Et justement, quand ils vont les commencer, je ne sais pas si ce sera 15, 16 ou 17 joueurs qui auront au moins une titularisation sur ces 5 matchs-là. Et il y a toujours une performance attendue. Pour qu’une performance soit collective, elle doit être faite de performances individuelles de qualité. Ce sont les réponses de chaque match.

Il y a la victoire, il y a aussi le clean sheet. Défensivement, c’est quelque chose d’important, surtout avec le retour de Dante, qui a apporté de la sérénité aux copains autour de lui…
Je pense qu’il a apporté de la sérénité, que Charles a aussi apporté de l’équilibre, et que tout le monde a bien travaillé, à commencer par nos joueurs offensifs. Je trouve que Juma Bah a fait un bon match, avec de la solidité. Yéhvann Diouf a été présent sur les quelques situations où il fallait qu’il le soit. Oui, c’est rassurant de ne pas encaisser de but. On ne l’avait pas fait depuis le début, donc c’est une bonne chose de gagner un match, même 1-0, car on n’a pas mis le deuxième mais on a su rester solides jusqu’au bout.