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Nissa on tour : Tadjikistan

Marie-Julie, niçoise de cœur et étudiante en sciences humaines, a effectué un voyage de sept mois en Asie centrale dans le cadre de ses études. Partie avec un drapeau du Gym, la jeune femme a fait briller haut les couleurs rouge et noir dans ces contrées lointaines. 

“Le monde entier, nous allons traverser, pour te prouver, notre fierté…” Ce chant de la Sud a trouvé son écho dans l’histoire de Marie-Julie et de son drapeau. Étudiante en sciences humaines, cette jeune femme de 24 ans a effectué un stage de sept mois dans la diplomatie, à l’ambassade de France au Tadjikistan, du 28 novembre 2022 au 1er juillet 2023. “Je travaille sur la région de l’Iran et de l’Asie centrale”, explique-t-elle. “Je parle le persan et c’est le seul pays ouvert actuellement ou l’on parle le persan, l’Afghanistan et l’Iran étant inaccessibles.” 

Née dans la plus belle ville du monde, Marie-Julie est très attachée à Nice : “C’est ma maison. C’est un peu le point névralgique. Je suis amenée à bouger un peu partout dans le monde vu le métier et les études que je voudrais faire. Mais on rentre toujours au bord de la mer”. Un attachement qu’elle a promené à des milliers de kilomètres de la capitale du Comté, lorsque Jean-Luc Donati, son oncle, lui a glissé un drapeau rouge et noir dans un coin de la valise.  

Tadjikistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizistan… L’étendard frappé de l’aigle suit Marie-Julie tout au long de son périple asiatique : “A priori, c’est le premier drapeau de l’OGC Nice qui s’est retrouvé dans cette région du monde. C’est ça que je trouvais rigolo : je ne pense qu’il y ait eu beaucoup de drapeaux du club qui ait fait le tour de l’Asie centrale.” 

Marie-Julie en profite pour immortaliser plusieurs moments avec le drapeau du Gym, perdu au milieu de nulle part, comme “cette photo sur un âne au fin fond de la montagne ouzbeke, dans un petit village avec une trentaine de maisons” ou ce cliché en compagnie de son père, “à un point culminant à environ 3.000 mètres d’altitude, au tout début de la chaîne de l’Himalaya”

Des photos qui ont permis à Marie-Julie de constater que la popularité des Rouge et Noir dépassait la frontière asiatique, dans une région du monde ou le ballon rond n’est pas le sport roi et reste moins populaire que les sports de combat. “Pas mal de personnes ont reconnu le drapeau, notamment lorsque j’étais au Kazakhstan” explique, surprise, l’étudiante. “J’ai pris une photo au coucher de soleil à un point assez culminant, et plusieurs jeunes Kazakhs m’ont dit “Nissa la Bella”. J’étais assez étonnée qu’ils connaissent.”



Rebelote à Samarkand, en Ouzbékistan : “Au Registan, l’un monuments historiques de la route de la soie, un des gardiens de ce lieu a reconnu l’OGC Nice, il nous a dit que c’était une très bonne équipe.”

Après sept mois de voyage, le drapeau de Marie-Julie a terminé sa course dans un bar de Douchanbé, la capitale du Tadjikistan - “le Public Bar, une sorte de pub irlandais à la tadjike”-, où il repose en bonne compagnie, proche de ceux de l’Inter Milan, du FC Barcelone et du Napoli. Jusqu’au prochain voyage.


Hugo Rondet