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Bouanani : « Les dirigeants niçois m’ont proposé le meilleur projet sportif »
Né à Lille, formé au LOSC, Badredine Bouanani a signé son premier contrat pro à Nice l’été dernier, puis a prolongé jusqu’en 2027 au cœur de l’hiver. Après une adaptation réussie, le milieu offensif de 18 ans a fait ses débuts en L1 au début de l’année 2023, lancé dans le grand bain par Didier Digard. Avec, déjà, 2 passes décisives à son actif, dont celle de la victoire contre… le LOSC, où sa première titularisation dans l’élite fut remarquée. L’international U19 s’est longuement confié pour Onze Mondial. Voici quelques extraits.
Pourquoi as-tu refusé de signer ton premier contrat professionnel au LOSC ?
J’arrivais à la fin de mon contrat aspirant. Plusieurs clubs se sont manifestés dont l’OGC Nice. Les dirigeants niçois m’ont proposé le meilleur projet sportif, c’est le club qui pouvait me faire progresser au mieux. Voilà pourquoi j’ai opté pour Nice. Évidemment, ça a été dur de quitter Lille après douze ans au club. Ça a été mon premier départ de la ville, ça n’a pas été facile, mais je me suis bien adapté. Surtout que mes parents sont toujours proches de moi.

Pourquoi Nice ?
Quand le projet sportif de Nice a été mis sur la table, j’ai bien réfléchi avec mon entourage. Et on a vu que tout était parfait pour réussir ici : le stade, les infrastructures, les supporters et les dirigeants. Le grand projet d’INEOS est très attractif. Il m’a forcément donné envie. Le sportif a été déterminant dans mon choix. À Nice, tout est réuni pour être au top. Je sais que je vais progresser et m’épanouir encore plus ici.
Comment imaginais-tu ton premier match professionnel ?
Je rêvais d’entrer en jeu et de faire une passe décisive ou de marquer à l’Allianz Riviera. Et on peut dire que mon rêve a été accompli (sourire). Avant d’entrer en jeu contre Montpellier, j’avais envie de bien faire, tout le monde m’a mis en confiance. J’ai fait une bonne entrée, j’avais de la liberté, j’ai pu m’exprimer. J’ai fait une passe décisive à Ross (Barkley) et on a gagné 6-1. C’était une soirée parfaite.

Comment as-tu été accueilli dans le vestiaire ?
J’ai été super bien accueilli, dès le début. Que ce soit par les plus vieux ou les plus jeunes, c’est pareil. Au départ, je restais avec les jeunes car je suis timide, mais j’ai réussi à me libérer, petit à petit. J’ai ma place dans le vestiaire, à côté de Jordan Lotomba et Sofiane Diop. Tout le monde me fait confiance. Tout ça me permet de bien m’exprimer sur le terrain.

Comment ça se passe avec Didier Digard ?
Il est proche des joueurs. C’était mon coach en réserve. Quand il a été promu, il m’a donné sa confiance. C’est un super coach qui aime échanger avec ses joueurs.
Ta famille a emménagé avec toi, était-ce primordial ?
Au début, seul mon père m’a suivi, le reste de ma famille était à Lille. Mais là, tout le monde va venir sur Nice. Ma mère est assistante sociale, mon père était agent de sécurité. À un moment,je me suis dit : « Ce serait bien de vivre seul », mais mes parents sont tellement importants pour moi que je préfère vivre avec eux. En plus, mes parents ne veulent pas que je parte trop vite (rires)
Il y a de l’attente autour de toi, tu n’as pas la pression ?
Non, car mes parents me protègent beaucoup des attentes des gens. Je me concentre à 100% sur le foot. Ça ne me touche pas trop. Je vais bosser à fond pour faire une grande carrière. J’ai conscience de mes qualités, je peux aller loin. Mais tout ça passe par le travail.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le 357ème numéro de Onze Mondial
