Ce jeudi soir, la diffusion du film évènement "OGC Nice 2002-2003 : La Renaissance" au Megarama Nice Vauban était l'opportunité pour de nombreux acteurs de s'imprégner d'un moment majeur de l'histoire du club. Touchant et riche en émotions, le documentaire a séduit tous les spectateurs.

« Je suis inspiré. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce que je ressens ce soir. Je ne suis pas au club depuis longtemps, mais je sais que le sport, c'est la passion, et je l'ai bien ressenti à travers ce film. » Dave Brailsford, le directeur d'Ineos Sport, a décrit avec justesse le documentaire "La Renaissance".

Diffusé ce jeudi soir au Megarama Nice Vauban aux anciens de 2002, aux salariés du club, aux joueurs, aux jeunes du centre, aux féminines, aux partenaires, le film produit par Kick Off Prod et réalisé par Yannick Faraut et Paul Del Giudice a marqué les esprits. Pendant 1h02, au travers de témoignages des acteurs de cette folle saison et d'images inoubliables, le public s'est (re)plongé 20 ans en arrière. « C'est gravé dans la mémoire de chacun », présentait volontiers Maurice Cohen, le président d'alors, quelques secondes avant la projection.

Au fil des minutes, débute alors le marathon d'un moment extraordinaire. Du spectre du dépôt de bilan à l'esprit d'équipe souvent loué, les propos et les images touchent l'audience. À commencer par les premiers concernés. « Il y a beaucoup d'émotions. Ça fait plaisir de revoir ceux qui pouvaient être présents ce soir et, surtout, des images qui rappellent de bons moments. À travers ce film-là, on a vraiment ressenti les émotions et l'ambiance qu'il y avait dans l'équipe », clame Cédric Varrault, défenseur de l'époque et désormais entraîneur adjoint des U19 Nationaux, et dont la hargne a pu inspirer ses joueurs, présents dans la salle. « Ce qui est important, c'est de perpétuer les valeurs et l'identité du club. »

Un discours qui trouve écho dans les propos du directeur du centre de formation, Manuel Pirès : « Ce soir, c'était la soirée du club. Faire venir tout le centre de formation, aussi bien les joueurs que les éducateurs cela a du sens. Sur une heure, on a vu un grand moment de l'histoire, de l'ADN de l'OGC Nice. Quand on regarde, les réactions, les émotions à la fin de ce reportage, c'est fabuleux », apprécie-t-il.

Du rire aux larmes, le film rappelle, donc, que cette équipe s'est construite sur des braises incandescentes pour ensuite briller, grâce à un état d'esprit à toute épreuve. Venus découvrir ces moments, Flavius Daniliuc, Kasper Dolberg et Calvin Stengs ont apprécié la séance : « Je n'imaginais pas que cela avait été aussi dur à l'époque, mais c'est un bon moyen de voir comment ils se sont construits pour se maintenir dans le meilleur championnat de France », raconte l'attaquant danois. « C'est bien de les voir grandir, s'unir, et travailler dur. Chaque équipe doit avoir cet état d'esprit, de gagner des matches, de pouvoir aller au feu pour les autres. C'est très important », complète l'ailier hollandais.

Acteur majeur de cette renaissance, Gernot Rohr a, lui aussi, salué ce film dans lequel sa gestion du groupe a eu un impact majeur. « Ce documentaire ravive toutes les émotions qu'on a pu vivre aux côtés des supporters. Le public était exceptionnel », se souvient volontiers l'entraîneur allemand, reconnaissant de ce collectif qu'il a côtoyé. « Avec cette équipe-là, on a fait des miracles. On a été leader pendant 13 journées. » Dans cette quête de maintien, ils sont nombreux à être mis en lumière. Des qualités défensives de Noé Pamarot, au talent face au but de Kaba Diawara, les images défilent et repassent comme des instantanés. José Cobos, le capitaine, dont l'état d'esprit est loué pendant une heure, rappelle que « c'est important d'avoir ce film. C'est une histoire extraordinaire, on a pu revoir le trait de caractère de chaque joueur au travers des interviews ». « C'est des fous rires qui reviennent, quand les gars témoignent. C'était sympa de revoir tout ça », commente Éric Roy, milieu de terrain de cette équipe, et revenu à la maison pour terminer sa carrière.

Au moment de refermer l'album souvenir, et de passer le témoin, tel un ballon sur un terrain, comme l'a dit Jim Ratcliffe, dont Dave Brailsford s'est fait le messager, il va donc rester les étoiles dans les yeux des acteurs du club qui ont redécouvert une partie de son histoire. À travers un moment que Gernot Rohr décrit parfaitement : « unique ».

 

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