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Dave Brailsford dans l'Equipe et Nice-Matin

Dave Brailsford s'est longuement livré dans les colonnes de Nice-Matin et de L'Equipe ce vendredi 22 juillet. À l'aube d'un nouveau chapitre, « après avoir beaucoup appris pendant 3 ans », le Directeur du Sport d'INEOS a répondu aux questions des journalistes depuis le Portugal, où il accompagne l'équipe première de l'OGC Nice. Extraits.

Lucien Favre, « un vrai gentleman »

« Quand on passe du temps en sa présence, on sent un charisme qu'on n'imaginerait pas. C'est une personne qui a des qualités rares. Son comportement, sa façon de vivre, la joie qu'il prend dans son travail... Et c'est un vrai gentleman. Lui, il aime le foot avec un sourire »

« Rendre fiers les supporters »

« Même si Jim a offert beaucoup d'argent pour racheter Chelsea, avec le fair-play financier, il ne pourrait pas prendre cet argent et le donner à Nice. Ça ne peut pas marcher comme ça. C'est plus difficile qu'on ne le pense : il faut augmenter le revenu commercial. Il y a plusieurs composantes dans un club : le camp d'entraînement, le recrutement, le développement des joueurs, le médical, l'analyse des data... Pourquoi ne pourrait-on pas devenir le club le plus moderne de France ? Dans chaque domaine, on doit savoir quel est le meilleur standard dans le monde en ce moment. Pourquoi ne pourrait-on les implanter à Nice ? Dans le sport, ce n'est pas qu'une question de mettre énormément d'argent et d'acheter des joueurs. Une équipe de stars sera toujours battue par une équipe star. Investir de l'argent intelligemment pour créer quelque chose qui rende fiers les fans, c'est ça le but. C'est ce qu'on va faire. »

« On aime travailler avec discrétion »

« Je comprends leur inquiétude (au sujet du mercato, ndlr), mais qu'ils se rassurent, chez Ineos on aime travailler avec discrétion. Nice travaille sur le développement d'un style de jeu, avec un manager qui a un style clair. On a décidé que c'était plus intelligent d'attendre l'avis de Lucien pour nous guider et cibler les bons profils de joueurs. C'est peut-être frustrant pour les supporters, mais je préfère marcher vers une bonne décision que courir vers une mauvaise. Et dans les six, sept dernières semaines, beaucoup de gens voulaient que je coure (il sourit). »