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Delort : « On est capable de faire de belles choses »
Avant de lancer sa saison 2022-23 avec un premier but face au Cercle de Bruges (1-1 ce samedi 9 juillet), Andy Delort s'est longuement livré dans les colonnes de Nice-Matin. Sa rencontre avec Lucien Favre, son lien avec les supporters, ses objectifs personnels et même la sélection algérienne : l'Aiglon de la saison passée a évoqué de nombreux sujets, avec son franc-parler habituel. Voici quelques extraits de l'entretien, encore accessible en ligne.
Lucien Favre :
« J'aime beaucoup. On prend vraiment beaucoup de plaisir dans les séances. Le premier jour, il est venu me parler. Il me demande : "Vous vous sentez comment ?" Je lui réponds, au nom du groupe, qu’on a tous hâte de reprendre l’entraînement. Il me dit : "Je parle de vous, Monsieur Delort !" Je ne savais pas qu'il vouvoyait ses joueurs, je n’avais rien compris ! C'est surprenant. (sourire) Mais vraiment, il pue le football. Il adore ça. Je lui ai demandé des informations sur un toro que je n’avais jamais vu auparavant. Il m'a expliqué tous les détails de l’exercice, ce que ça peut amener en match. Tout paraît simple et je me suis dit : "Ben oui, je suis con, en fait !" »
Son lien avec les supporters niçois :
« Je suis comme ça, simple, accessible. Dans tous les clubs, je l'ai été. Je ressens ce soutien et je remercie les Niçois. C'est ce qui me rend meilleur. Le chant que le public entonne pour m’acclamer, c’est un vrai plus qui me permet de mettre un triplé sur le dernier match, le doublé à Angers pour renverser le match, le 1-0 contre Paris... Le foot, c’est beaucoup d'émotions. Donner le maximum, c’est avoir un truc de plus que les autres. Avec la saison passée que j’ai accomplie, le soutien du public que j’ai reçu, j’ai envie de confirmer et de profiter. Ici, il y a tout pour faire de belles choses avec le nouveau projet. »
Le système à une pointe :
j’ai déjà réussi de belles saisons seul devant aussi, à Caen par exemple. Tant qu'il y a un ballon, je joue n’importe où de toute façon. A deux devant, c’était surtout le cas à Montpellier ou avec Kasper (Dolberg) la saison dernière. Amine (Gouiri) jouait presque comme un dix quand on jouait tous les deux.
La coupe de France :
« On est passé à travers. Nantes n’a pas été plus fort que nous, c'est ce qui nous a fait le plus mal. On a perdu le podium dans la foulée contre Lille. Gagner à Reims nous a permis de sauver un peu les meubles. On est passé par toutes les émotions. Après la finale, j’ai vraiment eu les boules. Pendant deux jours, je ne suis pas sorti de mon lit. J’ai revu une ou deux actions sur les réseaux sociaux : la main d'entrée, ça me foutait encore plus les boules, la dernière action sauvée sur la ligne... Je suis proche des supporters, ça me faisait tellement chier pour eux. On a manqué d'expérience, de gnaque, eux en avaient plus que nous. Tout le monde nous voyait trop beaux, ça nous a un peu endormis aussi. »
Ses objectifs personnels :
« J’ai l’envie d'aller plus haut, de battre des records. Etre le meilleur buteur africain en Ligue 1, c’est quelque chose qui me parle par exemple. Il me manque 19 buts pour battre Mamadou Niang. C’est le genre d’objectif qui fait avancer. »
La Conference League :
« C’est une opportunité à saisir. Je comprends la déception de certains supporters de ne pas jouer la Ligue Europa ou une plus belle compétition. Mais la Roma, c’est un vainqueur prestigieux de cette C4. L’engouement autour du parcours de l'OM montre aussi que c’est une coupe intéressante. Il y a un bon groupe, un bon coach, on est capable de faire de belles choses. »
La sélection algérienne :
On a discuté avec le sélectionneur (Djamel Belmadi). C'était nécessaire. Je suis de nouveau à sa disposition. Je saurai bientôt si je vais retrouver les autres Niçois (Atal, Boudaoui, Brahimi). Avec Youcef, on se régale.
L'entretien complet
Cliquez ici pour lire l'entretien réalisé par Vincent Menichini et William Humberset (Nice-Matin)
