Compte Rendu

Esbjerg 1-0 Nice

Difficile entrée en matière pour les aiglons qui s'inclinent un but à zéro au Danemark. Il faudra vaincre au retour dans huit jours au Stade du Ray !A Herning, Stade Messecentret, Esbjerg FB bat OGC Nice 1 but à 0 (1-0).

966 spectateurs
Arbitre :
M. Skomina (Slovénie)

But : Borglund (2è) pour Esbjerg

Avertissements : Andreassen à Esbjerg ; Roudet à Nice

Esbjerg : Winde - Afriyie, Christensen, Pedersen, Løvenkrands (Jensen, 46è) - Poulsen, Andreasen, Lucena, Kristiansen (Barslund, 70è) - Thorup, Berglund

Nice : Grégorini - Pamarot, Cobos, Abardonado, Varrault - Bigné, Echouafni, Pitau, Roudet - Linz, Meslin (Fauconnier, 73è)Cueillis dès la première minute, les Aiglons ont couru après le score durant toute la rencontre. Reste le retour...

Il faisait frisquet samedi au Danemark...

Il devra faire très chaud dimanche prochain à Nice...

Hier soir, les hommes de Gernot Rohr n'ont pu marquer ce fameux but si précieux qui aurait pu leur éviter de remettre le couvert sans arrière pensée dimanche. Maintenant, ils n'ont plus le choix. Ils doivent faire parler la poudre. Les attaquants, dans leurs pieds, retrouver la foudre. La parole est désormais à l'offensive...

Les données tactiques

Les Niçois se présentaient dans un 4-4-2 classique et dans une formation annoncée par l'entraîneur azuréen, à savoir une défense inchangée autour du capitaine José Cobos et un milieu de terrain articulé autour des axiaux Pitau et Echouafni. Sur les côtés, Bigné et Roudet étaient chargés d'approvisionner par les couloirs Meslin et Linz. Les Danois, eux; étaient disposés dans un schéma similaire avec le géant et capitaine Thorup en pointe, épaulé par Berglund.

La rencontre

C'est justement ce Berglund (photo) qui cueillait à froid les Niçois. Il s'amenait le ballon de la tête au centre de la défense azuréenne avant de battre Gregorini du plat du pied (1e). Un coup-franc de Lovewkrands déposé sur la tête d'Andreassen faisait encore frissonner l'échine des rouge et noir (3e).

Heureusement, Pitau et Echouafni récupéraient de plus en plus souvent les balles avant d'aiguiller les couloirs. C'est d'ailleurs sur une passe aérienne côté droit que Poussin Meslin faisait grimper la température dans l'arrière-garde danoise. Mais la reprise de l'attaquant rouge et noir frôlait la transversale de Winde (11e).

La pluie faisait son apparition, mais c'est à nouveau la défense niçoise qui « flottait » quelque peu : Afriyie adressait une frappe puissante détournée par les poings de Gregorini. Le Gym tentait bien de répondre du tac au tac comme sur la superbe tête de Linz suite à un centre parfait de Roudet. Mais la solution était difficile à trouver... On crut pourtant qu'elle allait arriver à la 13e lorsque Meslin, omniprésent, se jouait côté gauche de Winde, sorti à sa rencontre. Le tir de Poussin frôlait la ligne de but et Afriyie otait le ballon promis aux pieds de Roudet (16e). Les rouge et noir poussaient. Dominaient. Restait à trouver l'efficacité... Tout en ne prêtant pas le flanc à ces diables d'attaquants danois. La preuve, sur une balle qui échappait au crampon de Pamarot, Berglund était à deux doigts de doubler la mise, mais il tirait à côté du cadre (26e).

A la demi-heure de jeu, Roudet lançait Linz plein axe. L'Autrichien devançait la sortie de quelques centimètres du poteau danois.

La roue de l'infortune allait encore tourner du mauvais côté quand un tir surpuissant de Pamarot ratait le cadre de peu, tout comme la reprise instantanée... du droit de Roudet. Autour de Pitau et Echouafni, les Niçois maîtrisaient complètement le jeu. Dominaient leur sujet. Mais restaient menés à la pause (1-0).

Une question restait en suspens au cours des 45 dernières minutes : les Azuréens allaient-ils tenir le coup physiquement face à un adversaire déjà préparé ? Allaient-ils ne pas trop se ressentir de leur travail foncier réalisé à Saint-Martin-Vesubie ? On pouvait le craindre après dix minutes difficiles face à des Danois coriaces. Voraces. Comme ce Berglund, avaleur d'espaces, et qui faussait encore compagnie à la défense seul face à Gregorini. Heureusement, par excès de précipitation, il plaçait son lob au-dessus (57e).

Linz, lui, sur une ouverture de Pitau, aurait pu enfiler les chaussures du buteur niçois s'il chaussait une pointure de plus (60e). Si la tête était encore bien légère pour inscrire ce but à l'éxtérieur si précieux, les jambes, elles, étaient bien lourdes. Et plus le temps passait, plus les muscles se changeaient en plomb.

Gregorini, heureusement, avait des semelles de la même mati