A la mi-saison, « Foxdadoo » est le leader de la Ligue des Aiglons, la grande compétition annuelle de pronostics rouge et noir. Un leader "on fire" (en feu) qui incarne le moteur d'une compétition attirant toujours plus de participants, avides de recherches, de stats, de projections et de jeu vers l'avant. Mais qui est vraiment le champion d’automne de la LDA et quelle est sa méthode ?

Né dans la plus belle ville du monde il y a une trentaine d’années, Foxdadoo est avant tout un « supporter du Gym depuis tout petit », dont la trajectoire au sein de la LDA embrasse celle de son équipe en L1. « Je suis content de la 2ème place du club à la mi-saison, savoure-t-il. On a eu un peu de réussite mais on a fait les matchs qu’il fallait. Et moi, je suis un peu sur la même dynamique à la Ligue des Aiglons (il se marre). » Sa méthode pour occuper la tête d’une épreuve qui réunit des milliers de participants pour la 2ème saison de rang, tout en récompensant les plus performants ? « Un peu de stats avant le match et le reste au feeling ! J’essaie de répondre aux questions club avec sérieux, on est à la lutte avec mes potes, mais après, j’avoue que c’est de la chance ».

Une chance qui se provoque, dans le jeu comme sur le terrain. Et qui, lorsqu’elle s’étire dans le temps avec autant de régularité, maquille une modestie aiguisée. Car dans la LDA, Foxdadoo  n’en est pas à son coup d’essai. La saison passée, il occupait la 2ème place du classement à la mi-saison, avant de craquer et de décrocher la médaille de bronze dans le classement final. Un scénario que le jeune papa n’entend pas voir se répéter, même s’il sent le souffle de ses poursuivants derrière sa nuque. « Ça se joue à rien, un loupé et je suis relégué. D’ailleurs, je peux dire merci à Kluivert ! S’il y avait eu 1-1 contre Lens, j’aurais fini 2ème ou 3ème. J’ai joué avec le cœur, victoire du Gym. Donc pour le clin d’œil, je pense floquer Kluivert derrière le maillot que j’ai remporté. »

Un maillot noir et or que le Gym lui offre pour sa phase aller de toute beauté. Avant, peut-être, de le voir terminer en apothéose avec un gros lot à la fin de l’exercice 2021-22…
 

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