« Il est un peu réducteur de parler de changement d’entraîneur. Quand nous avons repris le club, nous avons procédé à une période d’observation. Puis fait le constat que nous avions besoin d’un manager sportif. Mieux : nous avons estimé que nous l’avions déjà à la maison. Depuis quelques temps, Eric Roy menait deux fonctions en même temps. Nous avons discuté puis conclu sur cette décision. Il a ensuite fallu chercher un entraîneur. Il y avait la solution de facilité, qui consistait à en chercher un à l’extérieur. Mais nous avons plutôt pensé que René Marsiglia et Frédéric Gioria étaient à même de reprendre ce flambeau. Aujourd’hui, il y a déficience de points. Mais nous avons essayé de réfléchir sans cet élément. Et en sommes arrivés à la conclusion qu’il s’agissait du bon schéma. J’ai vécu différentes expériences dans mon passé professionnel. Mais je tiens à saluer l’énorme qualité humaine que j’ai pu remarquer lors de nos réunions avec Eric (Roy), René (Marsiglia), Frédéric (Gioria) et Julien (Fournier). Si nous avions 5-6 points de plus, nous aurions peut-être décalé la décision d’un trimestre.
Mais elle aurait été adoptée, sachant qu’il s’agit d’un positionnement qu’Eric avait déjà en ligne de mire. Nous n’avons fait qu’accélérer les choses et sommes ravis de ce choix. Il va permettre au club de grandir, d’enchaîner les décisions. (…) Je l’ai annoncé ce matin aux joueurs. Mais à leur niveau, ce n’est pas un bouleversement radical. Plutôt un changement dans la douceur. Le club est en progression, il ne manque plus grand-chose pour arriver à ce que l’on souhaite. C’est une décision que nous voulions mûrir. Nous l’avons fait et nous l’assumons ».

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