Compte Rendu
Nice 2-0 Marseille
A Nice, OGC Nice bat Olympique de Marseille 2 à 0 (0-0)
15.600 spectateurs
Arbitre : M. Layec
Buts : Everson (53è) et Olufade (82è) pour Nice
Nice : Grégorini - Pamarot, Cobos, Abardonado - Bigné (Aulanier, 67è), Roy, Pitau, Everson, Varrault - Diawara (Cherrad, 86è), Meslin (Olufade, 73è)
Marseille : Runje - Van Buyten, Ecker, Meïté - Hemdani, Celestini, Olembe, Dos Santos (Belmadi, 75è), Fernandao (Sakho, 65è) - Bakayoko (Johansen, 59è), Chapuis Des années que le Gym attendait un tel choc. Des années que le stade du Ray n'avait pas résonné comme cela. Des années que les supporters du Gym mangaient leur pain noir face à d'obscures formations de Deuxième Division. Mais aujourd'hui, tout cela est oublié. L'OGC Nice est en Ligue, et en tête s'il vous plait ! Les aiglons ont fait la démonstration ce soir, si besoin en était, qu'ils étaient à leur place en haut du classement.
La partie débute avec un OGCN décidé à presser l'équipe olympienne dans son camp. Le jeu est assez haché avec de nombreuses fautes de part et d'autre. Cédric Varrault adresse la première frappe du match, sans danger pour Runje (7è).
A vrai dire, cette première période est assez insipide. L'OM s'installe petit à petit dans la rencontre, et prend le jeu à son compte. Le trident offensif Fernandao - Bakayoko - Chapuis fonctionne bien. Ce dernier s'illustre sur un centre-tir à la 25è, obligeant Pancho Abardonado, le plus marseillais des niçois, à concéder un corner. Runje de son côté garde sa vigilance pour sortir à deux reprises de sa surface sur des balles en profondeur.
La plus grosse occasion de la première période est encore à mettre à l'actif de l'OM. Bakayoko servi dans le trou par Olembe se présente seul face à Grégorini mais croise trop sa frappe.
Le Gym a du mal à placer des attaques construites, et espère donc un coup d'éclat d'une de ses flèches. Cobos, l'oeil toujours aussi juste voit Vedran Runje avancé et tente un lob des 40m, de peu au-dessus. Le stade a retenu son souffle. La période se termine sans que l'on ait vu grand chose, si ce n'est des incidents entre supporters marseillais (!) qui ont obligé M. Layec a arrêter la rencontre durant quelques secondes.
Le tournant du match
La partie allait se décanter très rapidement au retour des vestiaires, et pour cause. 51è minute, déviation de Meslin pour Diawara qui file au but. Le meilleur buteur du Gym est sêché par Meïté en position de dernier défenseur, le défenseur marseillais étant logiquement exclu par M. Layec. Mais les malheurs de l'OM ne s'arrêtent pas là, puisque le coup-franc qui s'en suit permet au Gym d'ouvrir la marque ! Everson frappe à ras de terre, sous le ventre de Runje, un peu coupable sur ce coup-là. Le Ray exulte !
Les niçois, jusque là à la peine, ont su saisir la première opportunité, au contraire de leur adversaire. Dans la foulée, les aiglons manquant de tuer la rencontre, Meslin dévissant sa reprise sur un bon centre de Diawara (56è).
L'OM est à la peine, Perrin procède à plusieurs changements pour donner un nouveau souffle à son équipe. Van Buyten de la tête inquiète Grégorini, mais c'est une nouvelle fois non cadré.
L'OGCN se contente d'attendre son adversaire, pour placer des contres, notamment avec Olufadé qui vient de remplacer Meslin, encore un peu juste physiquement. Ecker d'une belle frappe lointaine met Grégorini à contribution.
Mais ce qui devait arriver arriva. En 3 touches de balles l'OGCN place un contre qui assassine l'OM. Aulanier, pour Everson, qui dévie subtilement dans le trou pour Olufade. Le togolais ajuste le portier croate de l'OM et peut aller fêter sa joie près du poteau de corner ! 2-0, 81è.
Les marseillais sont abattus mais tentent encore, sans conviction toutefois. Le stade du Rayest chaud bouillant, le public, toutes tribunes confondues, laisse exprimer bruyamment sa joie.
Nice confirme son statut de leader avant d'aller dès ce samedi à Guingamp, autre équipe surprise de ce championnat. Après une première période difficile, les aiglons ont su relever la tête en deuxième période et profiter de la moindre occasion pour remporter une victoire méritée.
15.600 spectateurs
Arbitre : M. Layec
Buts : Everson (53è) et Olufade (82è) pour Nice
Nice : Grégorini - Pamarot, Cobos, Abardonado - Bigné (Aulanier, 67è), Roy, Pitau, Everson, Varrault - Diawara (Cherrad, 86è), Meslin (Olufade, 73è)
Marseille : Runje - Van Buyten, Ecker, Meïté - Hemdani, Celestini, Olembe, Dos Santos (Belmadi, 75è), Fernandao (Sakho, 65è) - Bakayoko (Johansen, 59è), Chapuis Des années que le Gym attendait un tel choc. Des années que le stade du Ray n'avait pas résonné comme cela. Des années que les supporters du Gym mangaient leur pain noir face à d'obscures formations de Deuxième Division. Mais aujourd'hui, tout cela est oublié. L'OGC Nice est en Ligue, et en tête s'il vous plait ! Les aiglons ont fait la démonstration ce soir, si besoin en était, qu'ils étaient à leur place en haut du classement.
La partie débute avec un OGCN décidé à presser l'équipe olympienne dans son camp. Le jeu est assez haché avec de nombreuses fautes de part et d'autre. Cédric Varrault adresse la première frappe du match, sans danger pour Runje (7è).
A vrai dire, cette première période est assez insipide. L'OM s'installe petit à petit dans la rencontre, et prend le jeu à son compte. Le trident offensif Fernandao - Bakayoko - Chapuis fonctionne bien. Ce dernier s'illustre sur un centre-tir à la 25è, obligeant Pancho Abardonado, le plus marseillais des niçois, à concéder un corner. Runje de son côté garde sa vigilance pour sortir à deux reprises de sa surface sur des balles en profondeur.
La plus grosse occasion de la première période est encore à mettre à l'actif de l'OM. Bakayoko servi dans le trou par Olembe se présente seul face à Grégorini mais croise trop sa frappe.
Le Gym a du mal à placer des attaques construites, et espère donc un coup d'éclat d'une de ses flèches. Cobos, l'oeil toujours aussi juste voit Vedran Runje avancé et tente un lob des 40m, de peu au-dessus. Le stade a retenu son souffle. La période se termine sans que l'on ait vu grand chose, si ce n'est des incidents entre supporters marseillais (!) qui ont obligé M. Layec a arrêter la rencontre durant quelques secondes.
Le tournant du match
La partie allait se décanter très rapidement au retour des vestiaires, et pour cause. 51è minute, déviation de Meslin pour Diawara qui file au but. Le meilleur buteur du Gym est sêché par Meïté en position de dernier défenseur, le défenseur marseillais étant logiquement exclu par M. Layec. Mais les malheurs de l'OM ne s'arrêtent pas là, puisque le coup-franc qui s'en suit permet au Gym d'ouvrir la marque ! Everson frappe à ras de terre, sous le ventre de Runje, un peu coupable sur ce coup-là. Le Ray exulte !
Les niçois, jusque là à la peine, ont su saisir la première opportunité, au contraire de leur adversaire. Dans la foulée, les aiglons manquant de tuer la rencontre, Meslin dévissant sa reprise sur un bon centre de Diawara (56è).
L'OM est à la peine, Perrin procède à plusieurs changements pour donner un nouveau souffle à son équipe. Van Buyten de la tête inquiète Grégorini, mais c'est une nouvelle fois non cadré.
L'OGCN se contente d'attendre son adversaire, pour placer des contres, notamment avec Olufadé qui vient de remplacer Meslin, encore un peu juste physiquement. Ecker d'une belle frappe lointaine met Grégorini à contribution.
Mais ce qui devait arriver arriva. En 3 touches de balles l'OGCN place un contre qui assassine l'OM. Aulanier, pour Everson, qui dévie subtilement dans le trou pour Olufade. Le togolais ajuste le portier croate de l'OM et peut aller fêter sa joie près du poteau de corner ! 2-0, 81è.
Les marseillais sont abattus mais tentent encore, sans conviction toutefois. Le stade du Rayest chaud bouillant, le public, toutes tribunes confondues, laisse exprimer bruyamment sa joie.
Nice confirme son statut de leader avant d'aller dès ce samedi à Guingamp, autre équipe surprise de ce championnat. Après une première période difficile, les aiglons ont su relever la tête en deuxième période et profiter de la moindre occasion pour remporter une victoire méritée.
