Compte Rendu

Toulouse 0-2 Nice

La belle période niçoise continue, avec un troisième succès de rang pour les aiglons, 2 à 0 à Toulouse. Et, surtout, cette victoire azuréenne dans la ville rose ne souffre d'aucune discussion, tant les aiglons ont été supérieurs durant 90 minutes à leurs adversaires.A Toulouse, Stadium Municipal, OGC Nice bat Toulouse FC 2 à 0 (mi-temps 1-0)

16.253 spectateurs

Arbitre :
M. Gautier

Buts : Mounier (41è), Mouloungui (85è) pour Nice

Avertissements : Nounkeu, Kazim, Gignac à Toulous ; Civelli, Coulibaly à Nice

Expulsion : Mansaré (58è) à Toulouse

Toulouse : Blondel - Nounke, Congré, Cetto, M'Bengué - Capoue (Gignac, 66è), Sirieix (Machado, 46è), Braaten, Tabanou (Mansaré, 46è), Sissoko - Kazim

Nice : Ospina - Coulibaly, Apam (c), Civelli, Gace - Digard (Echouafni, 75è), Faé, Hellebuyck, Ben Saada (Sablé, 58è) - Mounier, Bagayoko (Mouloungui, 82è)Et de trois ! Les dirigeants niçois ont décidemment eu le nez creux en confiant l'équipe niçoise au trio Roy / Marsiglia / Gioria alors que le Gym était moribond il y a quinze jours de cela. Après deux succès arrachés au forceps, les aiglons signent une troisième victoire, qui elle ne souffre d'aucune discussion.

Les rouge et noir n'ont quasiment concédé aucune occasion à leur adversaire durant la partie. Solides et bien organisés derrière, les hommes de Roy ont surtout pris le dessus au milieu de terrain avec un David Hellebuyck retrouvé, un Emerse Faé très en jambes et le retour du précieux Digard, intraitable dans les duels.

Si Nice ouvrait la marque en fin de première période, les azuréens auraient pu mener à la marque depuis de longues minutes déjà. Mounier avait chauffé les gants de Blondel une première fois (15è) mais c'est Hellebuyck, bien décalé dans l'axe par la tête de la tour de contrôle Mamadou Bagayoko, qui s'offrait la première grosse occasion de la partie, mais voyait son extérieur du gauche bien sorti par le portier toulousain (18è). Nice persistait, encore depuis l'extérieur de la surface avec Hellebuyck, toujours (31è), suite à un corner mal repoussé.

C'est sur une contre-attaque d'école que les rouge et noir faisaient trembler les filets pour la première fois. Mounier, à l'origine de l'action en était aussi à la conclusion. Le percutant gaucher, après avoir repiqué dans l'axe, s'était appuyé sur Ben Saada, puis Faé, pour inscrire son premier but sous les couleurs niçoises (41è), certainement la plus belle réalisation des rouge et noir de la saison.

Toulouse, déjà peu fringuant avant ce but, prenait un coup sur la tête. Casanova profitait de la pause pour changer deux joueurs, avec les rentrées de Machado et Mansaré. Ce dernier allait en quelques minutes changer le cours du match. Tout d'abord positivement, avec un beau slalom au cours duquel il éliminait Coulibaly, puis Apam, pour centrer fort devant le but, le Gym ne devant son salut qu'à un tacle parfait de Civelli devant sa ligne (54è). après ce beau déboulé, le guinéen se faisait remarquer pour une semelle scandaleuse sur Ben Saada, entraînant son exclusion méritée, mais aussi et surtout la sortie sur civière du tunisien, visiblement durement touché (58è).

En supériorité numérique, Nice allait continuer sa maîtrise des événements du match. Les espaces se faisaient forcément plus nombreux, et sur un contre développé par Faé, Mounier trop altruiste en voulant servir Bagayoko plein axe manquait le but du break (61è). Mais comme Toulouse ne semblait pas en mesure de riposter, malgré le retour de son buteur André-Pierre Gignac, Nice filait assez tranquillement vers un nouveau succès, entériné à la 85è par Eric Mouloungui (qui venait de remplacer Bagayoko), d'une belle tête smashée sur un caviar de Mounier, dans la même position que la semaine passée face au PSG.

Sur les trois dernières rencontres, l'OGCN affiche un bilan chiffré parfait, avec trois succès et aucun but encaissé. Et comme l'appelait de ses voeux Eric Roy le week-end dernier, les aiglons peuvent désormais regarder devant eux plutôt que derrière, et auront même la possibilité le week-end prochain de doubler leur adversaire du soir (Sochaux, 14è) en cas de quatrième succès.