Interview

Anthony Mounier : « Un grand pas mais... »

Pour sa première titularisation depuis le 20 janvier, Anthony Mounier a brillé. A Toulouse, dimanche, il s'est distingué par un but et une passe décisive. Mais si les trois victoires consécutives sont de bonne augure, le numéro 26 n'entend pas relâcher ses efforts.Pour sa première titularisation depuis le 20 janvier, Anthony Mounier a brillé. A Toulouse, dimanche, il s'est distingué par un but et une passe décisive. Mais si les trois victoires consécutives sont de bonne augure, le numéro 26 n'entend pas relâcher ses efforts.

Anthony, ce premier but sous les couleurs niçoises ?
Ça faisait un moment que je l'attendais, d'autant je commençais à me faire chambrer dans le vestiaire. Et il me fait forcément très plaisir. C'est parti d'un ballon récupéré, j'avance, je décale à Chaouki (Ben Saada) qui glisse à Emerse (Faé). Il centre en retrait et je conclus du pied droit, qui n'est pourtant pas mon meilleur...

Tu as ici prouvé qu'on peut bien compter sur toi...
Pendant un petit moment, je n'apparaissais plus dans l'équipe titulaire. Mais là je me sens bien, ne serait-ce qu'à l'entraînement. J'ai eu la chance de faire partie du onze de départ ; j'avais vraiment envie de faire un bon match. Et ça s'est bien passé sachant qu'au final, l'équipe prend des points.

Le groupe semble avoir bien accueilli l'arrivée du nouveau staff...
Il y a d'abord les résultats, qui nous apportent une certaine confiance. Puis dans le vestiaire, tout le monde les connaissait déjà un peu. Ils sont arrivés avec leurs idées, une certaine fraîcheur et un message. Les entraînements ? Leur contenu a un peu changé, c'est vrai. Et le groupe est de qualité, il mérite mieux que les dernières places...

Avec désormais 12 points d'avance sur le premier reléguable, le maintien semble en bonne voie...
C'est un grand pas mais ce n'est pas encore fini... On a déjà fait une belle série au cours des matchs aller et nous nous sommes quand même trouvés en difficulté par la suite. Il ne faut donc rien lâcher.

« Je savais que ce serait difficile »

Trois réceptions (Sochaux, Lens, Grenoble) et un déplacement au Vélodrome : ton avis sur le mois d'avril ?
On va d'abord retrouver notre public, devant qui on n'a pas joué depuis un petit moment. Sochaux, nous avions fait un très bon match à l'aller avant de perdre sur un but qui n'était même pas rentré. Puis derrière, nous n'avions plus gagné. C'est une équipe qui joue bien au ballon, efficace en contre. Ils n'ont pas joué depuis leur match en Coupe de France (défaite à Monaco le 24 mars, 4-3) et ont eu du temps en plus pour préparer la rencontre. Les battre nous donnerait aussi l'occasion de leur passer devant. Marseille, ce sera un bon match à disputer, une belle affiche...

A huit matchs de la fin, quels sont les objectifs collectifs et tes ambitions personnelles ?
Collectivement, on va tout faire pour prendre du plaisir, un max de points et s'éclater tous ensemble pour finir le plus haut possible. Personnellement, je vais continuer à travailler à l'entraînement pour gagner une place de titulaire et faire les meilleurs matchs possibles quand on fera appel à moi.

Quelle autocritique fais-tu de ta saison ?
Je suis arrivé un peu tardivement, dans une période où l'équipe n'allait pas fort, dans un contexte pas facile. Puis j'ai eu une bonne période, à l'image de l'équipe. A l'issue de la CAN, j'ai un peu disparu mais j'ai toujours continué à travailler. J'espère bien finir mais je ne regrette certainement pas d'être venu à Nice. Je savais que ce serait difficile, qu'il y aurait une certaine attente autour de moi sachant que j'arrivais de Lyon. On va dire que c'est une saison moyenne. Mais c'est aussi dans ces moments que j'apprends.