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Honneur aux centenaires

Face à Monaco, l’OGC Nice lancera « son club des centenaires », avec l’objectif de récompenser les hommes qui ont porté plus de 100 fois la tunique rouge et noir au plus haut niveau, toutes compétitions confondues*.

Pour récompenser ses centenaires, l’institution fondée en 1904 leur réserve désormais une place privilégiée. La place que méritent les fidèles pour qui l’Histoire ne s’écrit que dans la durée. Lors du derby face au voisin monégasque, le « club des 100 » sera inauguré par ses 5 membres de la saison 2019-20. Ces cinq joueurs, par leur profil et leur parcours, racontent ce que l’OGC Nice a toujours été : un univers de cultures liées par une seule identité. Les cinq joueurs en question ? Dante, Malang Sarr, Wylan Cyprien, Pierre Lees-Melou et Walter Benitez. Ce samedi, tous recevront une récompense personnalisée devant le public de l’Allianz Riviera, avant le coup d’envoi.

Arrivé au club à l’été 2016, avec un bagage XXL, Dante a empilé, en quasiment 4 saisons, 148 rencontres avec les Rouge et Noir (4 buts, 6 passes décisives). Le capitaine brésilien n’avait jamais porté un maillot aussi souvent au cours de sa longue carrière.

A 21 ans, Malang Sarr totalise 118 rencontres au plus haut niveau (3 buts, 3 assists) et a déjà porté le brassard de capitaine. Ce qui est également le cas de Wylan Cyprien (25 ans), 3e joueur de l’effectif au niveau du nombre de matchs avec les Azuréens, avec 109 rencontres, pour 23 buts (dont 8 cette saison) et 12 passes dé’.

Deux autres cadres ont franchi le cap des 100 matchs depuis la victoire contre Amiens (J1, 2-1) : Pierre Lees-Melou (106) et Walter Benitez (105). 

Derrière le « 5 majeur », les membres de l’effectif les plus proches du mur du cent se nomment Yoan Cardinale (91 matchs), Patrick Burner (72 matchs) et Ignatius Ganago (61 matchs).

Des géants et des piliers

Depuis la création du club, en 1904, 876 joueurs ont porté le maillot frappé de l’Aigle en pro. Parmi eux, 148 comptent 100 matchs ou plus – dont 39 lors du 3e millénaire.

Le top 5 appartient aux géants. Tout en haut de la liste, le champion se nomme Francis Isnard. Le défenseur restera à jamais un modèle de longévité « hors catégorie ». Avec 465 matchs entre 1963 et 1975, l’homme de Manosque compte près de 100 longueurs d’avance sur la médaille d’argent, accrochée autour du cou de Pancho Gonzalez. Pancho l’éternel, qui cumule 367 rencontres, 3 titres de champion (1952, 1956, 1959) et 2 coupes de France (1952, 1954) avec le Gym. Plus tard, et durant 13 saisons (entre 1965 et 1978), Roger Jouve prendra part à 359 matchs, en marquant toute une génération de ses dribbles et ses inspirations. André Chorda (349 matchs de 1952 à 1962, puis de 1969 à 1974) et Charly Loubet (343 rencontres, de 1963 à 1975, entrecoupées de deux exercices à Marseille) complètent le Top 5.

Enfin certains centenaires font toujours partie de l’institution, afin de transmettre ce que l’OGC Nice a été à ceux qui feront l’OGC Nice de demain. Jean-Phi’ Mattio, actuellement dans la cellule de recrutement, comptabilise 307 matchs en rouge et noir, ce qui en fait le 7e Aiglon le plus capé. Entraîneur-adjoint des pros, Fred Gioria en a enchaîné 235. Un peu plus que Cédric Varrault (227) et Didier Digard (165), respectivement adjoint de la réserve et des U17. Enfin Lionel Letizi (159), actuel entraîneur général des gardiens du centre de formation, totalise 159 apparitions avec le maillot niçois.

Constantin Djivas

Statistiques Michel Oreggia

* Ne sont pas comptabilisés les matchs arrêtés, la saison 1943-44 durant la 2e guerre mondiale où il s'agissait de l'Équipe fédérale Nice-Côte d'Azur mise en place sous le régime de Vichy et les rencontres amicales.