Le barrage de 1990 vu d’Alsace

« Ça a été un traumatisme »

Nice – Strasbourg. Les deux villes et les deux clubs resteront à jamais liés par le barrage de l’année 1990. Cette double confrontation où le Gym avait les pieds, le corps et le cou en terre, mais où il eut le mérite de garder un peu d’air pour rester en vie, puis pour renaître. La Meinau, le Ray, l’espoir, la guerre, l’extase, Roby : l’histoire a été revisitée en long, en large et en travers par ceux qui en sont sortis gagnants. Mais l’histoire, au risque d’être taxée d’apocryphe, n’est jamais l’apanage des vainqueurs. 29 ans après, nous avons voulu savoir ce qu’il restait de cet événement du côté strasbourgeois, dans le coeur des héros malheureux…

Avant de remonter à la bataille, il convient de planter rapidement le décor. En 1990, la D2 comporte 36 équipes, réparties en 2 poules. Le premier des 2 est promu et le dernier ticket se joue dans un marathon, dont le vainqueur a le droit de se frotter au 18e de la D1 (le 19e et le 20e étant relégués), dans une finale aller-retour. En 1990, le marathonien victorieux se nomme Strasbourg et le 18e de D1 Nice. Devancé par Nancy dans « la phase régulière », le Racing cogne Rouen (en pré-barrage), puis Valenciennes (en barrage), et au bout d’un long chemin de croix, se retrouve face aux Aiglons. Le 25 mai, le premier round se dispute près de la frontière allemande, dans une capitale alsacienne en ébullition. Dès l’échauffement, la pression est mise sur Bocandé, l’un des atouts majeurs des Rouge et Noir...

Pour poursuivre la lecture de l'article, cliquez ici (OGCNICE.mag n°322, page 17).