Gambardella

Emerse Faé : « Ce doit être leur "délire" »

Après avoir disposé de l’Entente du Crest-Aouste (0-4) au tour précédent, les U19 se déplacent à Toulon ce dimanche en 32e de finale de la Gambardella (à 14h30). L’occasion pour leur entraîneur, Emerse Faé, de faire le point sur une compétition qu’il apprécie, lui qui l’a remportée en 2002 avec Nantes… face au Gym (1-0) !

La Gambardella constitue-t-elle un objectif majeur ?
Je prends cette compétition comme un plus par rapport au championnat. Bien sûr, on a envie de faire un beau parcours et plus on avance, plus on se prend au jeu. Si on atteint les huitièmes ou les quarts, alors nous pourrons nous fixer des objectifs. Cela apporterait un peu de piment à la fin de saison.

Quel regard portes-tu sur votre entrée en matière à Crest ?
C’était un match plutôt tranquille, contre une équipe de district. C'est face à des clubs de niveau régional qu'il peut commencer à y avoir un piège. Mes joueurs ont fait le travail.

« On va se faire rentrer dedans »

A quoi t’attends-tu face à Toulon ?
Là, on peut parler de match piège. Nous les avons déjà joués en championnat (victoire 1-2). On va se faire rentrer dedans, c’est  certain. On ne va pas prendre cette rencontre à la légère.

Comment vit-on la Gambardella en tant que joueur ?
Quand tu vas loin, c’est une véritable aventure ! Cela permet aussi d’être plus médiatisé qu’à l’accoutumée. A titre personnel, tout est allé très vite pour moi puisque cette année-là, j’ai aussi été champion du monde avec les jeunes de l’équipe de France (U17). Deux ans après ces titres, je signais en pro. Tout peut aller très vite.

Ce qui doit consituter une source de motivation supplémentaire...
Aller au bout et jouer la finale au stade de France, c’est une sacrée récompense en soi ! Cette compétition appartient aux jeunes : ça doit être leur "délire", leur épopée. Crest nous a mis dans le bain et donné un bon élan. Maintenant, ça va être plus dur, mais on a la qualité. Si les joueurs mettent l’état d’esprit qui va avec, on pourra faire quelque chose.

R.B. / F.H.

Ses souvenirs de 2002

« Malheureusement, tous n’ont pas réussi, mais il y avait de bons joueurs ! Par exemple, Luigi Glombard a fait une belle carrière en Ligue 1. Vincent Laban s’est exilé à Chypre et est même devenu international chypriote. Cela prouve qu’il ne faut jamais rien lâcher. Dans l’équipe de Nice, il y avait aussi une belle génération avec notamment Franck Padovani, Simon Feindouno ou encore Anthony Scaramozzino ».