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Digard : « Le contenu était bon, les victoires viendront »

Didier Digard s’est exprimé en conférence de presse après la défaite de l’OGC Nice face au PSG à l’Allianz Riviera (J30, 0-2).

Ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui a remporté le match ce soir ?
Très bonne analyse. C’est le football, c’est comme ça.  L’important est de ne pas se renier, on le dit depuis le début. Ce qui nous offre le plus de certitudes, dans la durée, c’est le contenu. Ce soir, le contenu a été plus que bon donc je suis persuadé que ça nous offrira de belles semaines à l’avenir. 

Comment expliques-tu la défaite ? Un manque de réussite, d’efficacité ?
Oui je pense. Après, on peut toujours faire mieux. Mais plus, je ne pense pas car je ne peux absolument rien reprocher à mes joueurs dans l’investissement. Mieux forcément, dans les deux surfaces, à la fois offensivement et défensivement, mais ça aurait été faire le match parfait car c’était vraiment un match de très haut niveau de la part de mon équipe. Si je ne dis pas de bêtise, ça faisait plus de cinq ans que Paris n’avait pas subi autant de frappes donc ça prouve que Paris avait un très bel adversaire ce soir.

Ce ballon de Dante qui rebondit sur la ligne d’un cheveu, qu’en penses-tu ?
C’est rageant. Et encore un cheveu comme les miens, pas comme ceux de Dante... Ça se joue à rien, c’est comme ça. Après, ça (la goal-line, ndlr) a réglé beaucoup d’injustices. Là ça n’est pas pour nous, mais vraiment de très peu. S’il n’est pas rentré entièrement et que c’est le règlement, on ne peut rien y faire. C’est rageant mais on fait avec.

Tu es intervenu en fin de match pour calmer les esprits, est-ce que tu t’attendais à ce genre de situation après le coup de sifflet final ?
Non, je ne m’y attendais pas. Moi je ne veux pas que mes joueurs s’éparpillent avec ça. L’adversaire peut avoir des réactions, des actions qui peuvent ne pas nous convenir mais on ne doit pas prêter attention à ça. Dès que l’arbitre a sifflé, j’étais déjà fixé sur le match de Bâle et je ne voulais pas qu’on perde de l’énergie bêtement. 

Considères-tu que tes latéraux ont suffisamment apporté aujourd'hui ?
C’est difficile parce que je ne veux surtout pas qu’on pense que je m’en prends à un joueur ou que je cible car ce n’est pas du tout le cas. On ne peut pas dire qu’ils aient réellement été mis en difficulté. On aurait aimé qu’ils soient un plus pour l’équipe, c’est peut-être ce qui nous a manqué aujourd’hui. Mais malgré tout, ils n’ont pas été non plus en grande difficulté à part sur quelques actions mais sincèrement, c’est très peu sur tout le long d’un match.

Malgré cette bonne prestation, vous êtes 8e de L1. Est-ce que cela donne encore plus d’importance aux échéances en Conference League désormais ?
À partir de ce soir et jusqu’à jeudi soir, l’Europe c’est le plus important. J’aime trop la compétition et j’aime trop la gagne pour délaisser le championnat. Oui je peux être fou mais tant que ça n’est pas fait mathématiquement, je vais y croire jusqu’au bout, même en championnat. Jusqu’à jeudi soir, c’est la coupe d’Europe à fond et dès vendredi matin, ça sera le championnat. Mais forcément, plus ça se complique au niveau du championnat, plus on fait de la coupe d’Europe un challenge très important. 

La fin de série d’invincibilité, c’est anecdotique pour toi ou c’est une dynamique qui se casse ?
Ce n’est pas une dynamique qui se casse. Je ne peux pas dire que je suis heureux mais je suis largement plus satisfait ce soir qu'après le match d’Angers (1-1). Je ne veux pas me renier, c’est ce qu’il y a de pire. Le contenu est le plus important. Le contenu était bon, les victoires viendront. 

Nice défend les couleurs du football français, la portée du match de coupe d’Europe contre Bâle va au-delà de Nice…
Oui mais avant tout, on va être égoïste et on va penser à Nice. On est très content que ça puisse bénéficier à toute la France, peut-être à nous aussi mais avant tout c’est une aventure du peuple niçois et on va tout donner pour lui.