Adversaire

Ces Niçois du Red Star

Ils évoluent tous les trois dans les rangs du prochain adversaire des Aiglons et sont liés, d’une manière ou d’une autre, au club rouge et noir. Ce samedi, ils porteront le maillot vert frappé de l’étoile rouge à l’Allianz Riviera, où le Gym reçoit le Red Star lors des 16es de finale de la Coupe de France (coup d’envoi 13h). En ce milieu de semaine, zoom sur Yanis Hamache, Jimmy Roye et Nicolas Verdier.

Yanis Hamache (20 ans)

Il est « le trait d’union » le plus frais entre les deux institutions. Membre de la génération 99, Yanis Hamache a été prêté sans option d’achat au club de Saint-Ouen lors du dernier mercato estival. Gaucher puissant et doté d’un très beau pied, le latéral né à Marseille n’a pas manqué ses débuts en région parisienne.

Formé au Gym, apparu avec le groupe pro lors de la préparation 2018 et sur le banc en Coupe de la Ligue contre Auxerre, Hamache a en effet disputé 18 rencontres au cours de la phase aller (16 de National, 1 de Coupe de la Ligue et 1 de Coupe de France). Avec, à son actif, 1 but et 1 passe décisive.

Jimmy Roye (31 ans)

De 11 ans son aîné, Jimmy Roye ne possède ni le même profil ni la même histoire que son jeune équipier. Né en 1988 à Paris, membre des équipes de France de jeunes, le milieu de terrain quitte l’Ile-de-France pour le Comté au moment d’entrer au centre de formation. Un centre où ses camarades de promotion se nomment Mahamane Traoré, Anthony Modeste et Malik Tchokounté.



Parti poursuivre son parcours à Amiens, il paraphe son premier contrat pro à Niort, avant de se tailler une solide réputation.

A son actif ? Près de 250 matchs de L2 et 180 de National. Solide et constant. Durant son parcours pro, Roye a porté les couleurs des Chamois, du GFC Ajaccio, du Paris FC, de Calais et du Red Star. Red Star dont il porte le brassard.

Nicolas Verdier (32 ans)

Autre profil, autre parcours, autre histoire. Contrairement au défenseur et au milieu, l’attaquant n’a jamais porté la tunique niçoise, ni en jeunes ni en pro. Il a même aiguisé toutes ses armes… aux confins du département, chez un rival. Mais Nicolas Verdier possède une qualité que ses deux collègues n’ont pas, qui l’a amené, avant la rencontre, à résumer ainsi ses sentiments, dans les colonnes de Nice-Matin : « L’OGC Nice ? C’est le club de la ville où je suis né. J’ai un ressenti un peu particulier parce que j’ai fait toutes mes classes à l’AS Cannes, je sais qu’il y a une petite concurrence entre les 2 villes. Mais mon coeur reste niçois, c’est certain. »

Après le centre cannois, Verdier a connu une trajectoire « biscornue », en allant de la DH à la Jupiler League. Ses clubs : Draguignan, Boulogne, Cagnes, Arles-Avigon, GFC Ajaccio, Brest, Malines, Eupen, Laval et le Red Star.

Cette saison, l’attaquant a participé à 11 rencontres (toutes compétitions confondues), pour 2 buts et 3 assists.

Photos : A.D. et IconSport