Superbe dimanche pour le Gym et les Niçois. Victorieux de Dijon grâce à un doublé de Balotelli, les joueurs et leurs supporters ont superbement baissé le rideau de 2016 à l'Allianz Riviera (2-1). En attendant impatiemment de prochaines aventures...

En ce premier week-end des vacances, une ambiance festive régnait à l'Allianz Riviera. À l'extérieur, où toutes les générations s'étaient donné rendez-vous pour pousser le Gym et profiter du village de Noël. Sur la pelouse, où les 22 acteurs se rendirent coup pour coup durant 90 minutes, sur un rythme élevé. Très agréable. La donne était simple avant le coup d'envoi : Nice devrait lutter pour se maintenir au sommet, Dijon pour s'extirper des places dangereuses. Chacun s'employa a remplir son objectif sans fermer le jeu. Ce qui offrit un spectacle de qualité et des échanges équilibrés. Seul le Gym parvint à ses fins, déposant un joli cadeau au pied du sapin de ses amoureux.

Revenu en 4-3-3 au coup d'envoi, avec Max Le Marchand de retour dans l'axe, Sarr et Souquet comme latéraux, Plea à l'aile et Balotelli en pointe, le 11 de Lucien Favre tenta de mettre sous pression son visiteur dès le coup d'envoi. Posa le pied sur le cuir, redoubla les échanges et misa sur l'appui de son 12e homme pour étouffer les Bourguignons. Ces derniers ne s'en laissèrent pas compter. Ils résistèrent dans un premier temps, tout en se montrant dangereux grâce à la puissance et la qualité de percussion de Loïs Diony, poison constant très remuant, qui se procura une belle occasion sur un raid solitaire ponctué par une frappe non-cadrée au quart d'heure.

Rien ne serait facile lors de cette avant-dernière journée de la phase aller. Mais la gloire s'acquiert les armes à la main, comme le dit le proverbe. Une longue transversale d'un Dante énorme ce dimanche traversa le pré d'un bout à l'autre pour déverouiller la défense à 5 des Dijonnais. L'international brésilien trouva Plea à la demi-heure, qui crocheta Abdelhamid avant de se faire déséquilibrer dans la surface. M. Millot indiqua le point de pénalty, Super Mario transforma l'aubaine et célébra son 7e but en L1 d'un poing rageur.

Le Gym crut avoir fait le plus dur. Un jeu dangereux de Souquet dans sa propre surface, ayant pour conséquence un pénalty, entrava cette belle pensée. Tavares frappa au milieu et remit les compteurs à 0. Tout allait être à refaire pour des Aiglons dangereux sur coups francs (Cyprien 26', Balotelli 46') mais exposés.

Et si le DFCO aurait pu être mené à la pause, il aurait également pu virer devant, si Dante n'avait pas enlevé sur sa ligne un ballon cafouillé sur un coup franc lointain (22') et que Cardi ne s'était pas couché avec sérénité sur une frappe de Chafik (40').

Efficace, solide

Tout fut finalement refait. Rapidement. D'entrée de second acte, Arnaud Souquet avala son couloir et adressa un centre puissant dans la surface adverse. Super Mario (49'), en renard, tacla le ballon et redonna l'avantage aux siens. Avantage préservé par un arrêt serein de Cardinale dans la foulée, puis une nouvelle horizontale du portier sur une volée de Tavares à l'heure de jeu. Il était écrit que les Aiglons ne seraient jamais tranquilles tant que le break ne serait pas fait. Celui-ci faillit venir sur un missile déclenché par l'international italien, très en jambes cet après-midi (66'). La tête chercheuse, partie du côté droit, acheva sa course à côté du montant de Reynet, provoquant un frisson collectif.

Les coéquipiers d'Alassane Plea reculèrent d'un cran en fin de partie, les jambes un peu lourdes. Ils s'appliquèrent à bien défendre leur but d'avance. Malgré quelques situations dangereuses, il ne faillirent pas, et observèrent même avec envie un ballon de Walter repris à une touche par Plea, qui termina sa course sur la barre (87').

Le sort fut tout de même rouge et noir. Le score ne changea plus. Ce qui permet de conserver la place de leader ce dimanche, quel que soit le score du Monaco - Lyon à venir.

Avec un matelas de 7 points d'avance sur Paris, 3e de la L1...

C.D.