Hymne

Nissa la Bella

Plus qu'une musique, un hymne

Depuis notre plus jeune âge, son air nous berce. « Nissa la bella ». Tandis que bien d’autres équipes entrent sur leur terrain au son de groupes pop-rock britanniques, américains, ou allemands des années 80, l'OGC Nice marque sa différence depuis presque deux décennies. A chaque match à domicile, les Aiglons sont portés par un hymne honorant leur identité et leurs racines. Celui de son Comté.

Au Stade

Après que Mèfi s’est posée dans le rond central, « Nissa la bella » donne le frisson et précède l’entrée des équipes sur le terrain à chaque match à domicile à Nice. On doit l’initiative aux supporters. La célèbre « Opération Menica » menée à l’époque (fondatrice dans les tribunes) de la remontée de l’OGC Nice en première division.

Un franc succès puisque le club l’intégrera ensuite, dès le début d’année 2003, de façon immuable dans le « protocole » des avant-matchs, au Ray puis à l’Allianz Riviera.

Elle fut en certaines occasions entonnée a capella par le groupe traditionnel le Corou de Berra ainsi que par le baryton niçois, Franck Ferrari.

On l’entend également dans d’autres stades, au gré des déplacements des supporters des rouge et noir.

Elément patrimonial, l’OGC Nice l’avait mise en lumière dans sa campagne « cultivons notre différence » en 2014-15.

LA genèse

C’est au poète et chanteur niçois, Menica Rondelly, que l’on attribue son écriture en 1903. Dans sa première version, elle s’appelle « A la mieu bella Nissa » (à ma belle Nice). Trois ans et plusieurs reprises plus tard, elle acquiert son nom actuel.

O la miéu bella Nissa
Regina de li flou
Li tiéu viehi taulissa
Iéu canterai toujou.
Canterai li mountagna
Lu tiéu tant ric decor
Li tiéu verdi campagna
Lou tiéu gran soulèu d'or.

Toujou iéu canterai
Souta li tiéu tounella
La tiéu mar d'azur
Lou tiéu cièl pur
E toujou criderai
en la miéu ritournella
Viva... viva... Nissa la bella

Les Paroles

Véritable ode à la capitale azuréenne, elle évoque la reine des fleurs, les montagnes, les vertes campagnes, le grand soleil d’or, la mer d’azur, le ciel pur, la capeline, la rose, le lilas, le port et la marine, le Paillon ou encore le blanc drapeau.

« Les paroles sont très légères, ce n’est pas Ne me quitte pas de Brel. Mais quand des dizaines de milliers de personnes commencent à les chanter au même moment, avec la même passion, il y a comme un frisson, ça devient énorme », s’enthousiasmait le musicien niçois Francis Lai, compositeur de nombreuses bandes originales de films, dans un portrait publié en mai 2016 dans Le Monde.

Apprise par les Niçois dès leur plus jeune âge, elle est sur toutes les lèvres lors des fêtes de mai. Elle résonne en chacun de nous. « Viva, viva, Nissa la Bella ».