Après un derby réussi (victoire 3-1 à Bastia), Nampalys Mendy est apparu détendu en conférence de presse lundi. Heureux d'avoir ouvert son compteur buts en Ligue 1, Papy n'en demeure pas moins concentré sur la réception de Bordeaux mercredi (19h). 

Papy, peux-tu nous raconter ton premier but en Ligue 1 ? 

Ricardo effectue une touche et me transmet le ballon. Je m'aperçois sur le contrôle que je ne suis pas attaqué, je m'avance. Et là toujours personne... alors je tente une frappe. Je crois que je ne me suis même pas situé sur le terrain, j'ai simplement tiré. Après, dans ma tête, je suis perdu. C'est surtout la joie de mes coéquipiers qui m'a surpris. Ils ont tous couru vers moi, ils étaient contents, on avait l'impression que c'étaient eux qui avaient marqué le but. 

Avec cette réalisation, tu ajoutes une nouvelle corde à ton arc. Est-ce que ça peut te servir de déclic ?

Je l'espère. En tout cas, je ne compte pas m'arrêter là. C'est vrai que par le passé, j'ai eu des situations où j'étais en position de frappe et où j'ai préféré la passe. Ce premier but va me pousser à plus tenter ma chance. Aujourd'hui tout le monde porte une attention particulière aux statistiques, c'est vrai que ça permet à un joueur d'être plus en confiance. Mais je sais que je fais des choses bien en ce moment sur le terrain, je vais tout faire pour continuer dans cette direction. Tant que le coach est satisfait de mes prestations, ça me convient. 

Cap sur Bordeaux, avec le souhait affiché de débuter une série. 

Il faut enchaîner. On joue une grosse équipe, la motivation vient naturellement. On sait que face à notre public, nous avons un peu de mal. On a la qualité pour marquer et faire du spectacle, mais des fois on en fait trop. Nous n'avons pas de pression particulière chez nous, c'est surtout l'envie de bien faire. Le fait d'avoir rencontré des équipes évoluant très regroupées n'aide pas. Nous avons un groupe joueur, les adversaires le savent. A nous de nous adapter, nous avons les joueurs pour. Bordeaux presse beaucoup, on aura des opportunités pour jouer dans leur dos. Comme face à Bastia, où on a été capable de jouer rapidement vers l'avant pour les faire déjouer. 

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