En Arménie puis en Islande avec les Espoirs ces derniers jours, Nampalys Mendy a retrouvé la pelouse de Charles-Ehrmann. Un nouveau match de gala attend le milieu défensif, vendredi 20h30.

Papy, tu étais ces derniers jours présent en Equipe de France Espoirs...
Malgré les nombreuses heures de voyage en peu de temps, ça s'est très bien passé. Nous avons remporté notre premier match avec facilité contre l'Arménie (1-4). Le deuxième en Islande a été plus compliqué mais au caractère, nous nous sommes imposés (3-4). Et dans une excellente ambiance. Personnellement ? Je n'ai pas joué ; c'est un choix du coach (Willy Sagnol, ndlr) qu'il faut respecter. Espérons qu'il s'agira d'un mal pour un bien, et que je serai au top avec le Gym contre Marseille.

Habitué des sélections de jeunes, que penses-tu de leur apport ?
Depuis les U17, j'ai été assez régulièrement appelé, oui. Ça permet de changer d'air, de côtoyer les meilleurs joueurs de ta génération. Puis il s'agit d'une grande fierté. Porter le maillot de l'Equipe de France, c'est flatteur...

Comment se passent tes retrouvailles avec la Ligue 1 ?
Je les attendais depuis un moment. Ça me fait très plaisir. La Ligue 2 était un championnat vraiment très difficile au niveau de l'impact. Ici, j'ai retrouvé plus de place pour le jeu. Mes consignes sont aussi plus souples qu'à Monaco, où je devais récupérer puis distribuer. Je peux davantage participer.

« Je suis épanoui »

Le changement de club t'a-t-il reboosté ?
J'avais peut-être besoin de découvrir autre chose, oui. Un nouvel environnement, un nouveau stade. Mon adaptation a été très simple et je suis vraiment épanoui.

Les supporters le sont aussi : ils t'ont élu Aiglon d'août...
Ça m'a vraiment touché. C'est la preuve que je monte en puissance et ça n'a fait que renforcer ma motivation.

As-tu toujours joué milieu défensif ?
J'ai d'abord commencé attaquant. Puis ailier, jusqu'en deuxième année de Benjamins. J'ai ensuite reculé à mon poste actuel, sans jamais plus en bouger.

« L'OM finira bien classé »

Du coup, sur ton chemin, tu risques de croiser un certain Mathieu Valbuena...
Tout le monde le connaît. C'est un très bon joueur, qui plus est en confiance. Il est régulier et fait désormais partie des leaders de l'Equipe de France. Tomber contre des joueurs d'un tel calibre, c'est excitant.

Ton meilleur adversaire direct jusqu'à présent ?
Lucho González, probablement. Par sa vision du jeu et sa simplicité, il m'avait impressionné.

Ton avis sur l'OM ?
Ils sont en reconstruction. L'équipe a beaucoup changé ces dernières années, avec l'intégration de pas mal de jeunes. Ils finiront très bien classés, je n'en doute pas.

L'enjeu vendredi ?
Ce sera un gros match, attendu des supporters. Mais il n'y a pas de pression superflue à se mettre. Nous savons de quoi nous sommes capables, qui plus est à domicile, dès le moment où l'on joue sereinement, avec nos qualités. Et en nous mettant à la hauteur de notre adversaire, comme il faut savoir le faire lors des gros matchs.

A quoi peut prétendre le Gym cette saison ?
Aussi bien que l'an dernier, voire mieux. Tout dépend de nous.

 

Y.F.

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