Leif
Eriksson

SE

Attaquant

Aiglon de 1970 à 1975

178

matchs

50

buts
Date de Naissance 20 mars 1942
Lieu de Naissance Köping (Suède)
Poste Attaquant
Club formateur Djurgårdens IF

Biographie


Leif Eriksson

Il a rendu les autres fous de lui et les gens fous de son Gym. De ce qu’il incarnait, de la manière dont il survolait les débats, de sa classe. Pour les Niçois, si les années 70 pouvaient se comparer à l’arc de Cupidon, Leif Eriksson en serait la flèche. Celle contre laquelle on ne lutte pas et qui tape droit dans le coeur.

Pourtant lorsqu’il débarque sur la Côte d’Azur, à la fin de l’année 1970, le maître à jouer suédois suscite d’abord les doutes. Il est suspendu pendant 3 mois pour avoir signé un autre contrat avec Bordeaux et tarde à tenir les promesses qui l’entourent. Ses premières apparitions n’inspirent rien, si ce n’est un certain scepticisme, mâtiné d’acidité. La presse le décrit comme « un bon joueur de promotion d’honneur », les supporters le tancent…

Leif ErikssonTrès vite, pourtant, Eriksson se met tout le monde dans la poche : journalistes, supporters, suiveurs, équipiers. L’adaptation digérée, la coiffure blonde soignée, il devient le soleil du Ray. Les autres étoiles gravitent autour de lui. Lui qui les aide à briller et les fait jouer. Sur le terrain, Leif voit ce à quoi les autres ne pensent pas. Il invente, oriente. Sur une touche, il est un sniper. Sur plusieurs, un équilibriste.

Nice se prend d’amour puis de folie pour le meneur de jeu, qui compte 49 capes avec l’équipe de Suède (avec qui il participe à la Coupe du Monde en 1970). Une sélection où il côtoie notamment Roger Magnusson, autre artiste, qui fait pour sa part les beaux jours… de l’OM.

Entre 1970 et 1975, Leif Eriksson dispute 178 matchs avec la tunique ornée de l’Aigle, sans jamais démarrer sur le banc. Il inscrit 50 buts, dont 8 lors de l’exercice 1972-73, où le titre échappe aux Rouge et Noir, 2es de D1 derrière Nantes. Il fait évidemment partie de l’aventure européenne où Nice sort Barcelone de sa route, en 1973. 

Bref, il laisse une trace indélébile dont le temps ne peut qu’accentuer le trait.