Daniel
Bravo

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Milieu

Aiglon de 1980 à 1983, 1987 à 1989 et 1999 à 2000

177

matchs

42

buts
Date de Naissance 9 février 1963
Lieu de Naissance Toulouse (France)
Poste Milieu
Pied fort Droit
Club formateur Nice

Biographie


Daniel Bravo

Il fait partie des artistes du Gym, des faiseurs de jeu, de étoiles de la Côte. Petit Prince du Ray, Daniel Bravo a marqué toute une génération de Niçois dans les années 80.

A croire que le petit bonhomme valait le déplacement… Celui de Léon Rossi, en l’occurrence. A la fin des années 70, l’ancien milieu et entraîneur des Aiglons, qui a basculé dans le recrutement, part convaincre en personne un adolescent que les clubs s’arrachent. A Cugnaux, pas loin de Toulouse, le regretté Léon échange avec les parents, puis l’enfant prodige. L’histoire démarre : voilà Daniel prêt à enfiler maillot rouge et noir.

Marqué par la dynastie des artistes, (Guillou, Jouve, Huck, Katalisnki…), Bravo débarque à Nice avant sa majorité. Cette ville n’attendra pas qu’il vote pour le voir briller. Après une saison de rodage dans la réserve, qui évolue alors en 3e division, le jeune attaquant débarque dans la cour des grands à 17 ans. Son jeu colle à son allure. Crinière blonde comme les blés, élégant, technique, Daniel se met tout le monde dans la poche en un rien de temps. Ce fameux rien qui fait tout...

Dans l’enceinte de Nice-Nord, il régale dans un rôle qui ne s’appelle pas encore « 9 et demi ». Botte les coups francs, donne le tempo, manie l’esquive, la passe, le dribble. Il enchaîne les matchs (62 matchs de D1 entre 1980 et 1982), marque un peu de buts (7 en championnat) et beaucoup d’esprits.

A même pas 20 ans, alors que le Gym est à la peine, le Petit Prince est appelé sous les drapeaux. En équipe de France, aux côtés des Platini, Giresse, Rocheteau et autre Tigana, il inscrit un but face à l’Italie, pour sa première sélection, et décrochera le premier Euro des Tricolores, en 1984.

Bravo accepte de suivre son club de coeur en D2, lors de la saison 1982-83, mais son talent à cet étage relève presque du profane. Il fait le job (29 matchs, 11 buts) et quitte Nice pour Monaco. Dispute 4 saisons sur le Rocher, marquées par des blessures, puis revient chez lui pour se refaire la cerise, en 1987. Avec, confiera-t-il des années plus tard, le sentiment « d’avoir régressé durant cette période, au point d’être revenu moins fort qu’à (s)es 19 ans ».

A Nice, il refleurit. Son statut a changé, il n’est plus le petit jeune mais fait partie des tauliers. Après un premier exercice de chauffe, l’international, aux cheveux raccourcis, porte les Aiglons à la 6e place de l’élite, en réalisant son exercice le plus prolifique (29 matchs de D1, 15 buts). L’amertume est passée, la marche avant réenclenchée.

Cette marche avant l’amène à Paris, où il restera 7 saisons, gagnera un titre de champion de France (1994) et une Coupe des Coupes (1996). Au fil des saisons, l’attaquant de métier recule et se fixe au poste de milieu défensif. Après Paris, il connaît des expériences à Parme, Lyon et Marseille, avant de revenir au Gym à 36 ans, là où tout a commencé (1999-2000).

Daniel Bravo Daniel Bravo, retour aux sources