Roby
Langers

LU

Attaquant

Aiglon de 1989 à 1991

63

matchs

29

buts
Date de Naissance 1 août 1960
Lieu de Naissance Luxembourg (Luxembourg)
Poste Attaquant
Pied fort Droit
Club formateur Union Luxembourg

Biographie


Roby Langers

Ses courses folles et ses « grimpées » sont entrées dans la légende, à tel point que même les années ne parviennent pas à lui couper les jambes. Pour la Der’ du Ray, en 2013, Roby Langers est revenu sur la pelouse, puis a tapé un sprint pour s’accrocher au grillage, le visage collé à celui des supporters de la Sud, malgré un grillage en guise de fluette séparation. C’est comme ça que l’attaquant luxembourgeois fêtait le plus souvent ses buts – à quelques détails logistiques près –, mettant à l’honneur la passion et les autres.

Sourire scotché sur un visage joyeux, encadré par une chevelure rousse que le temps a éclaircie, l’attaquant revient de temps à autre sur la côte d’Azur, là où il n’a laissé que des bons souvenirs. Et pour cause : il a été le soleil d’une période trouble. Un soleil qui a atteint son zénith le 29 mai 1990. Ce soir-là, après une saison galère, le Gym joue son avenir en D1 face à Strasbourg, au Ray, lors d’un barrage retour qu’il attaque en position défavorable. Battu à l’aller (3-1), malgré un but de Langers (déjà), le groupe de Carlos Bianchi doit sortir un match majuscule pour rester en D1. Roby prend le stylo, se met au travail, claque un quadruplé et conduit par la main une équipe qui cartonne les Alsaciens lors d’un match légendaire (6-0).

Formé à l’Union Luxembourgeoise, Langers le baroudeur enchaîne un 2e exercice à Nice, lors de la saison 1990-91, à l’issue de laquelle le club subit une relégation administrative en D2. Relégation qui le force à s’en aller, lui qui se serait « bien vu rester 4 ou 5 ans » au Gym, où il a, en tout, empilé 29 buts en 63 matchs. Il prend la direction de Cannes et après une saison sur la Croisette, poursuit sa carrière en Suisse et en Allemagne, avant de retourner au Luxembourg et de mettre un terme à son parcours de joueur en 1998. Sans jamais couper le cordon avec l’OGC Nice, dont il occupe la pointe du 11 de légende fait par les supporters : « A chaque fois que je redescends ici, ça me fait quelques chose de spécial, avait-il déclaré avant d’être mis à l’honneur en 2015. J'ai passé des moments extraordinaires à Nice, des moments de rêve qui resteront gravés à vie, et remontent à la surface dès que je pose le pied dans la ville et que je me rends au stade. »

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