Ambiance

Liesse niçoise au Louis II

La singularité du derby de la Côte d'Azur est connue. Et on ne s’en lasse pas. Saison après saison. La date du Louis II se coche parmi les premières dans l’agenda des supporters rouge et noir. Elle est porteuse de promesses. Qu’elles s’amorcent en scooter sur la Corniche, par train ou voiture, elles ne sont jamais déçues. L’édition 23-24 n’a pas fait exception à la règle. Elle a au contraire un peu plus encore alimenté sa légende. Nul doute que les souvenirs de la liesse qui s’est emparée du stade quand Boga creva les filets animeront bien des discussions pendant bien des années. Des milliers de Niçois pourront dire, à nouveau, j’y étais. Comme quand Diawara, Agali, Ederson, Carlos Eduardo, ou encore Moffi avaient déjà fait chavirer ces gradins jaunes que le peuple niçois aime tant colorer de rouge et de noir.

La soirée de vendredi a commencé par une ovation adressée à Jim Ratcliffe quand il vint saluer le virage « visiteur » avant le match. Elle s’est poursuivie par un soutien vocal de tous les instants derrière le 11 de Farioli, et tout particulièrement pour son numéro 1. Porté par les encouragements des siens, Bulka a sorti le grand jeu. Deux parades décisives, et une communion monstrueuse au coup de sifflet final.

Après son exploit au Parc en coupe de France 2022, le Polonais est un peu plus encore entré à Monaco dans le coeur des supporters du Gym. Lui, et tous ses coéquipiers qui ont tant donné sur le terrain, avant de tant recevoir des tribunes. Quelle soirée !

Après la victoire dans le derby, les Aiglons ont donné rendez-vous à tous leurs supporters le 1er octobre contre Brest pour fêter ensemble les 10 ans du stade.