La belle histoire

Angers, là où tout a commencé pour le duo Galtier-Oleksiak

Nombreuses sont les passerelles entre Nice et Angers dans l’histoire des deux clubs. Certaines possèdent même un écho très actuel, comme l’arrivée au Gym de Billal Brahimi, ancien pensionnaire du SCO, en cet hiver 2022. Alors que le 354ème numéro d'OGCNICE.mag, disponible au stade ce dimanche, en mettra trois en lumière, voici celle qui, peut-être, est la moins connue de toutes...

Christophe Galtier et Thierry Oleksiak se sont illustrés sur le terrain avant d’embrasser une carrière sur le banc. Lorsqu’ils étaient joueurs, l’actuel entraîneur du Gym et son adjoint ont même évolué ensemble sous la tunique angevine, lors de la saison 1993-94. Leur seule avec le maillot du SCO. Saison qui fut par ailleurs l’ultime en tant que joueur pro pour Thierry Oleksiak, qui porta pour rappel la tunique du Gym à 115 reprises entre 1986 et 1989.

« C'est à Angers que des affinités se sont développées »

« On s'est retrouvés à Angers avec Thierry dans la saison qui a suivi leur montée de D2 à D1, se remémore Christophe Galtier. A l'époque, le club n'était pas préparé à l'élite. Il y avait une très bonne ambiance dans l'équipe, mais l'équipe n'était pas prête du tout à l'exigence de la première division, explique l'entraîneur niçois, aligné à 35 reprises avec le SCO (1 but). C'est là que nous nous sommes rencontrés avec Thierry même si nous nous étions souvent croisés sur les terrains en tant qu'adversaire - Dieu sait qu'il était casse-pieds, lui aussi (sourire) - mais c'est là-bas que des affinités ont commencé à se développer. »

Pour l’anecdote, les deux hommes ont également côtoyé l’ancien Aiglon Mus’ El Haddaoui au cours de cet exercice commun passé dans l’ouest de la France.

Le but de Christophe Galtier avec le SCO

C'est avec le maillot angevin (en rouge et noir ce jour-là, tiens, tiens...) que Christophe Galtier a inscrit son unique but en D1. C'était sur la pelouse de l'Olympique de Marseille, le 5 avril 1994. D'un pénalty puissant, placé sous la barre de Fabien Barthez, le numéro 5 du SCO n'avait pu éviter la défaite des siens (2-1).