Lokomotiv - Nice

Le voyage en trois points

Ce mardi, la délégation niçoise a pris la direction de Moscou, où l’attend un 16e de finale retour d’Europa League face au Lokomotiv (coup d’envoi jeudi à 17h heure française). Son retour est prévu vendredi, dans l’après-midi, afin que les joueurs puissent récupérer au mieux avant de se rendre à Bordeaux et de poursuivre le championnat. Olivier Dall’Aglio, le coordinateur sportif, nous livre les détails de ce voyage au bout du continent.
 

Pourquoi partir mardi ?

"Parce que c’est un voyage compliqué à cause de sa durée et du décalage horaire. Il y 4 heures de vol, + 2 en plus en Russie, ça fait 6 heures de différence entre le moment où l’équipe part et celui où elle arrive. Tu y ajoutes le temps qu’elle passe à l'aéroport de Nice et le temps de contrôle à Moscou et ça fait quasiment une journée de vol ! Sans parler des embouteillages, car Moscou, c’est encore pire que Paris..."



L’aspect sportif

"Nous sommes obligés de nous demander quel est le meilleur moment pour que l’équipe s’entraîne au mieux. Si tu viens le mercredi, ça signifie que les joueurs doivent se lever très tôt et passer directement au terrain après leur arrivée, avec le risque de blessure que ça comporte et l’incertitude liée aux obligations de l’UEFA (programmation de la conférence de presse et de l’entraînement de veille de match). L’autre solution, c’était de s’entraîner à Nice mardi, de partir dans la foulée, d’arriver tard et de tout mettre en œuvre pour que l’équipe effectue un entraînement dans « des conditions de match » aujourd’hui. C’est celle que nous avons choisie, car le staff a envie que les joueurs se préparent de la meilleure des manières. D’ailleurs ils sont sortis ce matin pour commencer à prendre la mesure des conditions climatiques".


L’après-match

"Le voyage en Russie, comme tous, se prépare bien en amont de la rencontre, par des repérages et des échanges. Mais en terme d’organisation, nous ne pouvions pas penser uniquement à Moscou. En allant là-bas, nous devions aussi nous projeter sur Bordeaux, de la même manière que nous devions garder Nantes en tête après Arnhem. Tout doit être fait pour que dimanche, les joueurs se présentent aussi dans les meilleures conditions. Et c’est encore plus dur avec un temps de vol plus long. A l’issue du match, et on ne sait pas à quelle heure ça va se terminer, on a décidé de passer une bonne nuit sur place. Et après avoir bien dormi, le groupe reprendra l’avion pour Nice où, à son arrivée, il suivra un protocole de récupération spécifique. Ce qui lui servira à s’entraîner d’une manière classique samedi après-midi, avant le départ pour Bordeaux".