Réaction

La ferme mise au point du Président

Après la lourde défaite concédée contre Lyon, Jean-Pierre Rivère avait clairement indiqué que Lucien Favre resterait en poste. Une confiance affirmée devant la presse, mais aussi et surtout dans l’intimité du vestiaire, auprès des joueurs, du staff et naturellement de l’entraîneur suisse.

« Scandalisé » que sa parole puisse être remise en question dans L’Equipe (« Nice a sondé Galtier » lit-on en Une ce vendredi), le président de l’OGC Nice s’est présenté en préambule de la conférence de presse d’avant-match, à la mi-journée. Non pas pour « sécuriser son entraineur », mais pour effectuer une ferme mise au point.

« Sur le mercato, vous savez que je ne dis jamais la vérité. Mais dans la vie de tous les jours, ma parole vaut beaucoup plus qu’un article. Là, on remet en cause la parole d’un dirigeant. J’avais dit après Lyon que nous n’envisagions pas de changer de coach, que Lucien serait notre entraîneur jusqu’à la fin de la saison, sans discussion. Il y a une chose importante dans un club quand il traverse une période délicate, c’est la solidarité. Et je pense l’avoir démontré en tant que dirigeant. C’est ensemble que nous trouvons des solutions. Je l’avais également dit aux groupes de supporters. C’était avant de partir à Toulouse ».

Selon L’Equipe, le président du Gym aurait pourtant profité du déplacement dans la ville rose pour discuter d’avenir avec Christophe Galtier. « C’est honteux. Avant d’écrire des élucubrations pareilles, il faut vérifier », a vivement contesté Jean-Pierre Rivère. « A Toulouse, j’ai voyagé avec les joueurs, je suis resté dans le même hôtel, le même bus,… Nous sommes restés ensemble au stade et repartis ensemble. Donc d’écrire que j’ai rencontré en secret Christophe Galtier, c’est un pur scandale ».

Nulle rencontre secrète. Mais au contraire, voilà quelques semaines, une poignée de mains cordiale, quand Christophe Galtier avait assisté, comme il l’a aussi fait le week-end dernier au Vélodrome, à la rencontre face à Zulte Waregem à l’Allianz Riviera. Au vu et au su de tout le monde. « Ce jour-là, quand l’une de mes collaboratrices m’a indiqué qu’il était présent et que je suis allé le saluer, je lui ai dit que le lendemain on dirait qu’il allait signer à Nice... », a-t-il ironisé.

Pour sa part, Christopher Galtier, a fait savoir qu’il n’avait pas plus goûté l’article, en transmettant sa réponse adressée ce vendredi matin au quotidien par le biais de son représentant. Un démenti tout aussi catégorique. Par correction, l’ancien entraineur des Verts a également demandé à appeler Lucien Favre pour lui dire qu’il n’acceptait pas que l’on puisse laisser penser cela de lui.

Après avoir laissé exprimer sa « colère » froide, Jean-Pierre Rivère a cédé sa place à la tribune à Lucien Favre. Lequel, contrarié par cette « non-vérité », a rappelé qu’il n’avait jamais eu le moindre problème de confiance avec ses dirigeants.

L.O.