Avant Nantes - Nice

L. Favre : « On travaille différemment »

Arrivés en début d'après-midi à l'aéroport de Nice, les Aiglons ont immédiatement rechaussé les crampons ce vendredi. À l'issue de cette séance d'entraînement, Lucien Favre s'est présenté en conférence de presse pour faire le point, alors que le deuxième déplacement de la semaine se profile (17e journée de championnat ce dimanche à Nantes).

Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre à Arnhem (défaite 1-0)
Je ne vais pas citer de joueur en particulier, mais il y a eu de jolies choses à voir.  Ca jouait pas mal. On avance petit à petit. On oublie que certains ne sont là que depuis 6 mois, 10 mois pour Srarfi. Pour des gamins de 18-19 ans il faut un temps d’adaptation. Il faut travailler car ils ne sont pas encore au bout de leur formation, technique, tactique, physique… Parfois, ça prend 2 ans pour qu’un joueur soit formé et prêt à affronter la première division. A Arnhem c’était très très positif. Maintenant il faut passer les étapes suivantes.

« Cyprien devait jouer 70 minutes »

Wylan Cyprien a disputé toute la rencontre aux Pays-Bas. Comment se sentait-il ?
Il n’avait joué que 55 minutes à Fréjus puis une mi-temps en amical avec la réserve. Il était prévu qu’il joue 70 minutes, mais il se sentait bien. Maintenant il faut faire attention, et ne faut pas forcer. Il faut qu’il récupère, et on verra pour les 3 derniers matchs. C’est important de le remettre sur les rails petit à petit. Il faut être très très à l’écoute, et ne pas faire de surcharge car il n’était pas prévu qu’il rentre si vite. Cela signifie que sa "re-préparation" va encore durer.

« À Nice, ils ont bien bossé »

Après un premier déplacement, vous allez enchaîner 2 nouveaux déplacements (à Nantes en L1 ce dimanche puis Lille ce mercredi en Coupe de la Ligue). Cela influe-t-il sur votre préparation ?
C’est comme ça, le calendrier, on ne peut rien y faire. Il n’y a plus d’entraînement d’une heure et demie, ce sont des petites séances avec des petites mises en place tactiques, du travail devant le but, etc. Les joueurs restés à Nice ont bossé différemment : sur des petites surfaces, avec des jeux, etc.  car car ils étaient 8, parfois 12 avec quelques joueurs de la réserve. Mais ils ont bien travaillé. Toutes les équipes qui n’avaient plus rien à jouer en Europa League cette semaine ont fait souffler une bonne partie de leur équipe. C’est logique car ça s’accumule en cette fin d'année.

Les joueurs restés à Nice vont-ils retrouver le groupe ce week-end ?
Bien sûr. A l’exception de Christophe Jallet, qui est blessé (victime d’une lésion au fessier, le latéral doit passer des examens complémentaires ce lundi, ndlr).

« Nantes, ça joue ! »

Quel est votre regard sur le FC Nantes ?
C’est une très bonne équipe qui joue à un rythme très très élevé. On parle beaucoup de leur engagement athlétique, ce qui est vrai. Ça vient presser très haut, mais ça joue aussi, avec de sacrés bons joueurs, qui se projettent tous vers l'avant. C’est vraiment une bonne équipe. C’est surprenant que certains commentaires soient négatifs à leur égard car ça joue. C’est un style de jeu, c’est clair, mais ça joue ! Ce qui est particulièrement marquant est leur propension à contrer très très vite, on voit que c'est un souhait. Leurs milieux percutent beaucoup, ils possèdent une grosse puissance athlétique devant, et sont dangereux sur balle arrêtée. Ils créent pas mal de danger et ont beaucoup d’atouts. Leur manière de jouer est très intéressante.

Comme face à Metz, pensez-vous associer à nouveau le trio Balotelli-Plea-Saint-Maximin ?
On verra. C’est l’implication collective, l’entente, qui fait la différence. Le plus important, c’est que le bloc fonctionne.