La Ligue des Champions se ressent dans tous les domaines, y compris en avant-match. Face à quelques dizaines de journalistes, Lucien Favre a confié sa vision du barrage aller opposant Naples au Gym, qui débutera mercredi à 20h45.

Coach, le Gym est-il assez solide pour encaisser la pression du San Paolo ?
De toute façon, en faisant les éliminatoires de la Ligue des Champions, on savait qu’on allait tirer deux belles équipes. On a tiré l’Ajax, on est passé, maintenant, c’est encore un autre calibre, une grosse équipe. 

Justement, que pensez-vous de cet adversaire ?
Bien sûr qu’on a beaucoup regardé Naples, leur 4-3-3, leur jeu à une touche, leur regroupement défensif très compact, leur percussion… Mais il faut surtout qu’on se concentre sur nos qualités et sur ce qu’il y a lieu de bien faire demain. Ça va être un match extrêmement difficile, ils ont beaucoup de vitesse, sont bons au un contre un, dans les transitions, jouent très vite à une touche de balle, font des combinaisons à haute vitesse... Il va falloir être prêt à tous ces trucs-là.

Est-ce qu'un changement de système est envisageable ?
Je ne sais pas encore s’il y aura un changement de système. C’est très possible qu’on reste dans la même configuration, peut-être avec un joueur en plus au milieu.
 

"Toutes les équipes du monde ont des points faibles"

Les absences de Mario Balotelli et Wesley Sneijder ne sont-elles pas trop pénalisantes ?
Ils ne sont malheureusement pas prêts. Ce matin, ils ont tous les deux fait un bon entraînement individuel et physique pour les remettre le plus vite possible dans le coup. Il ne faut pas précipiter les choses parce qu’il ne faut pas qu’il y ait une rechute pour Mario. Pour Wesley, il est encore en préparation. Il n’a pas joué depuis 2 mois, s’est entraîné tout seul en Hollande avec un préparateur physique, mais là il a besoin de passer à autre chose pour être relativement prêt quand il recommencera.

Quels sont les points faibles du Napoli ?
Il y en a très peu, mais toutes les équipes au monde en ont, quel que soit le système. Après, je ne vais pas spécialement parler des joueurs. Si je parle d’Insigne, Mertens, Calejon, Hamsik, Zielinski, Jorginho, Ghoulam…  Encore une fois, je me concentre sur ce qu’on est capable de produire demain.

Est-ce que la qualification en Ligue des Champions et la manne financière qu’elle représente mettent une pression supplémentaire sur le Gym ?
Déjà, contre l’Ajax, tout le monde était content car c’était très difficile face à une belle équipe. Quoi qu’il arrive, l’essentiel, c’est qu’on y croit et qu’on fasse une bonne prestation, collective et individuelle. L’essentiel, c’est que Nice va rejouer à l’international cette année.