Recrues

La «grande fierté» de Srarfi et Obbadi

Ce mercredi, à l'issue de l'entraînement matinal, qu'ils ont effectué en marge du groupe, Mounir Obbadi et Bassem Srarfi ont été présentés à la presse à 13h, accompagnés par Lucien Favre.

La fraîcheur et l'expérience. Les jambes et le coffre. Ce mercredi, le coach rouge et noir s'est assis au milieu de deux recrues possédant un profil différent. Un profil collant parfaitement à la philosophie niçoise, où le vécu de certains éléments du groupe permet aux plus jeunes de s'exprimer pleinement.  « C'est un mélange complémentaire, une bonne balance », a expliqué le Suisse, qui a répondu par l'affirmative à une question sur sa satisfaction au terme du mercato hivernal.

À la gauche de l'ancien boss de Gladbach a pris place une valeur sûre de la L1, milieu expérimenté rompu aux joutes de l'élite : Mounir Obbadi. « Je ne le connaissais pas très bien car j'étais en Allemagne. J'ai pris beaucoup de renseignements. Je peux m'appuyer sur des gens très compétents, en confiance ».

A sa droite s'est installé Bassem Srarfi, espoir du football tunisien. « Il peut jouer plusieurs postes. Ailier droit, ailier gauche, 9 et demi, a expliqué le coach. Je pense qu'il se plait plus sur le côté droit car il est gaucher et il peut rentrer. »

Les deux nouveaux Aiglons ont également pris la parole. Serein et tourné vers l'avant, l'ainé a simplement confié être « très fier de rejoindre Nice. » « Le projet était très intéressant. Je rallie ce club qui me suivait depuis des années. J'ai failli venir il y a deux ans et je suis parti en Italie à l'Hellas Verone. Aujourd'hui, je suis très fier d'être à l'OGC Nice parce qu'il y a une très belle équipe. J'espère apporter toute mon expérience. »

« Je suis venu à Nice directement donc je ne me suis pas occupé de ce qui s'est passé hier soir », a pour sa part commenté pudiquement le jeune Srarfi à propos de son arrivée. « Je suivais Nice depuis le début de l'année. Il y a eu d'autres propositions de Lille, mais c'est le projet de jeu de Nice qui me plaisait. Avoir vu ce qu'a réussi Hatem (Ben Arfa) ici l'an dernier a aussi augmenté ma motivation. »