Rétro 2016

Le plaisir avant tout

Il est l'écorce du jeu niçois. La couche extérieure qui le protège des quatre vents et permet au Gym de se défendre contre n'importe quel assaillant. Derrière le "il" se cache le plaisir, notion collective qui donne des ailes. Plaisir au centre de 2016, que ce soit chez les éléments ayant démarré l'année où ceux l'ayant achevée. Un principe fort prôné à tous les étages et diffusé dans les tribunes. Une clef.

Des points

« La récompense pour un président, c'est de voir les supporters heureux, c'est donner du plaisir aux gens. C'est une vraie satisfaction. » Jean-Pierre Rivère ne s'y est pas trompé au moment de recevoir le titre de dirigeant de l'année. Le président a souligné tout haut ce qui fait frémir les amoureux des Aiglons : le spectacle proposé par leurs protégés. A ce titre, 2016 restera un cru d'exception. Une année civile où, sur 46 rencontres officielles, le Gym s'est imposé 25 fois (10 nuls, 11 défaites), a inscrit 69 buts et fait vibrer ses supporters sans jamais se renier, peu importe les saisons. Le tout en flaissant planer un air à la fois doux et frais tout au long de l'année.

De la fraîcheur

Cette fraîcheur est symbolisée par une jeunesse insouciante. Dans les chiffres, le Gym 2015 / 2016 a réussi à hisser l'équipe la plus jeune des 5 grands championnats européens à une superbe 4e place de L1. La promotion 2016 / 2017 a reculé d'un cran sur le podium de la précocité, puisque Nice (leader à la trêve) demeure la 2e formation la plus jeune du "Big Five" continental. La fraîcheur se matérialise également par quelques jeunes pousses compétitives issues de l'académie et garantes des principes enseignés à tous les étages (Vincent Koziello, Malang Sarr, Yoan Cardinale...) mais aussi par la venue de l'extérieur d'éléments s'inscrivant parfaitement dans une philosophie de jeu basée sur la technique, le mouvement et l'envie d'aller vers l'avant (Mika Seri, Wylan Cyprien, Ricardo, Dalbert, Rémi Walter...)

Des étoiles

2016 fut aussi l'année où certaines étoiles de la planète foot ont posé leurs valises à Charles-Ehrmann. Les 6 premiers mois furent marqués par le come-back sublime d'Hatem Ben Arfa sous les feux de la rampe. Capable de déstabiliser n'importe quel adversaire, le meneur de jeu a enchanté la capitale azuréenne, achevant l'exercice avec 17 buts et 6 passes décisives et formant avec Valère Germain (14 buts, 6 assists) un redoutable tandem. Parti à Paris cet été, HBA a laissé son numéro 9 à un attaquant venu Liverpool le dernier jour du mercato : Super Mario.


Avant-centre de caractère à la recherche d'un nouveau départ, Balotelli n'a pas tardé à se faire adopter, inscrivant 10 buts en 13 matchs joués sur la seconde moitié de 2016. A la fin de l'été, le Gym a également vu débarquer deux autres internationaux de poids : le défenseur brésilien Dante et le meneur de jeu Younès Belhanda. Deux éléments très importants de la formation actuelle, à l'instar d'un Alassane Plea (actuel meilleur buteur du club) en plein boom pour sa 3e saison en rouge et noir.

Claude Puel / Lucien Favre : le jeu avant tout

Enfin il est impossible d'évoquer 2016 sans mentionner la transition s'étant opérée sur le banc, où Lucien Favre a succédé en mai à Claude Puel, afin de continuer de mener un projet sportif mêlant ambition de jeu et promotion des jeunes du centre. L'entraîneur suisse, en un peu plus de 7 mois, a apporté sa patte à la philosophie du club. Ses systèmes de jeu, ses méthodes et ses idées. Après 4 saisons passées au club (dont 2 se sont achevées par une 4e places finale), Claude Puel a pour sa part pris la direction de Southampton et de la Premier League. Non sans avoir contribué à la progression du club rouge et noir et aux bons résultat actuels.