En marge de la réussite sportive et des diverses émotions, 2016 a aussi été l'année de l'internationalisation de l'OGC Nice. Amorcée par l'arrivée de nouveaux investisseurs, elle répond à la nécessité de développer encore d'avantage l'activité commmerciale du club. Le tout, en conservant son identité. Retour sur un idéal rouge et noir qui s'exporte de plus en plus loin des frontières du Comté.

Mois de juin décisif

La transition mai-juin marque un tournant décisif. La première étape concerne uniquement le secteur sportif, puisque c'est un entraîneur étranger, le Suisse Lucien Favre qui s'engage au Gym à l'intersaison, succédant à Claude Puel.

Au palier sportif succède rapidement la marche générale, à savoir "la mondialisation" de l'institution rouge et noire.  L'OGC Nice passe sous pavillon sino-américain au mois de juin. Moment où des actionnaires venant de Chine et des Etats-Unis s'assurent 80% du capital (20 % restant aux mains du président Rivère).

Les investisseurs majoritaires, le Sino-américain Chien Lee (NewCity Capital) et le Chinois Alex Zheng (Groupe Plateno), sont des hommes d’affaire actifs dans les secteurs de l'hôtellerie, du tourisme et de l’immobilier. Ils sont associés à un troisième actionnaire, Paul Conway, Américain, représentant la société Pacific Media Group. Enfin, Elliot Hayes, également originaire des USA, est devenu membre du conseil de surveillance du club.

L'accord étant entériné officiellement à l'occasion d'une conférence de presse à l'hôtel Plaza.

Un autre accord sera signé quelques semaines après cette nouvelle alliance. Le voyagiste chinois Ctrip est ainsi devenu le sponsor du Gym pour les rencontres d'Europa League, s'affichant en plein centre de la tunique des Aiglons les soirs d'Europe.

Les réseaux ouverts au monde

L'internationalisation n'a pas tardé à avoir des répercussions à tous les étages du club. Tournés vers l'étranger, le médias ont décliné le site officiel dans une version anglaise, alors que des comptes Twitter en Anglais et en Italien ont rapidement vu le jour. Le tout en profitant de l'impact d'un début d'exercice réussi ponctué par la distinction de champion d'automne et de l'aura internationale de certains éléments de l'effectif, comme Mario Balotelli, Dante et Younès Belhanda.

La dernière étape de cette internationalisation s'est tournée vers la Chine, puisque le Gym a débarqué sur les réseaux sociaux chinois Weibo et WeChat.

Une évolution ayant connu une accélération en décembre, lorsqu'un collège de journalistes venus de Chine a découvert les différents rouages de l'institution née en 1904 au cours d'un séjour sur la Côte d'Azur. Car l'ambition du club est bien de conserver son identité et de se faire connaitre pour ce qu'il est par delà les frontières.

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