Prix Orange

Récompense historique pour le Gym

L'OGC Nice est mis à l'honneur par France Football en cette fin d'année 2016. Le club rouge et noir a en effet obtenu le prix Orange, décerné depuis 1982 par les journalistes à l'acteur « qui a su, durant l'année, échanger et collaborer au mieux. » Le tout en réalisant l'exploit de rendre collective une distinction historiquement personnelle.

« Pour la première fois, ce n'est pas une individualité qui est récompensée, mais un club, l'OGC Nice, pour l'ensemble de son oeuvre. » Dans les colonnes du France Foot du jour, Patrick Sowden livre d'une manière directe les clefs du prix attribué au Gym. Une distinction « en forme de reconnaissance » selon Virginie Rossetti, puisant sa source dans l'ADN de l'institution née en 1904 .

Une chair faite de proximité et d'un côté familial imperméable aux années, caractérisant « un club pas comme les autres, selon la directrice de la communication. Cela récompense le travail fourni au quotidien, et ce dans les moindres détails, par toutes les composantes du club afin de renvoyer la meilleure image possible. Notre leitmotiv a toujours été de cultiver notre différence pour en faire une force, car ce club possède une âme, il est unique. »

« Si Nice à aujourd'hui cette image de club ouvert, sympa, c'est parce qu'il est resté ouvert et sympa à tous les niveaux », précise le journaliste. « La communication, c'est aussi la manière d'être au quotidien, même dans un bonjour », appuie le président Rivère.

Cette récompense, attribuée 2 ans après le prix Philippe-Séguin ayant distingué l'engagement citoyen de l'OGC Nice, intervient à la fin d'une année qui restera marquée à tout jamais dans l'esprit du club et de la ville. Une année où les larmes de joie se sont mêlé à une peine infinie.

365 jours ayant vu les Aiglons terminer à la 4e place de la L1, retrouver l'Europe, puis obtenir le titre honorifique de champion d'automne, mais aussi se dérouler le pire. Le terrible attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais ayant coûté la vie à 86 personnes, et un peu plus tard le décès du regretté René Marsiglia. Ces événements ont renforcé, par l'allégresse et le déchirement, les liens entre le club,  la ville et les Niçois, unis à jamais pour le meilleur et pour le pire.

2016 s'achève donc sur une belle note, comme un beau symbole. « Parce qu'on peut batailler en tête du championnat sans se prendre pour un autre, sans perdre de vue d'où l'on vient, garder le lien avec son passé et la ville », résume efficacement France Football.