Réaction

Favre : « Parfait pour espérer un peu »

Une victoire ici et la défaite de Krasnodar à domicile contre Schalke, c’est le scénario idéal, sur le plan comptable…
C’est parfait pour espérer un peu. On va jouer match après match. Gagner aujourd’hui c’était très important pour espérer continuer dans la compétition. On va d’abord penser au match de Metz dans 3 jours avant de se projeter sur le prochain match d’Europa League (le 3 novembre à l’Allianz Riviera contre Salzbourg, ndlr).

Malgré la victoire, votre équipe n’a pas totalement maitrisé son match. Que retenez-vous ce soir ?
C’est la coupe d’Europe, n’imaginez pas qu’on va maitriser un tel match pendant 90 minutes. Pour Salzbourg, la rencontre a ressemblé à celle qu’ils avaient aussi perdue contre Krasnodar (0-1).
On aurait pu avoir plus de possibilités, si on avait mieux joué les coups en première période. On n’a pas toujours bien le coup dans l’avant-dernière passe. A la pause, à 0-1, on était déjà content. Ca suffit. En 2e période, nous n’étions plus dans le bon tempo. Je ne sais pas si on était fatigués. On dirait que nous étions comme surpris de récupérer le ballon, et du coup on le reperdait trop rapidement. Il va nous falloir de longs mois de travail pour corriger ce type de problème.

Etiez-vous surpris par le 11 de départ de votre adversaire ?
Non, en Europa League on joue 3 jours avant le championnat. Les changements d’un match à l’autre sont logiques.
Ils ont bien répondu avec leur pressing à notre 3-5-2. Ils ont eu beaucoup de pertes de ballons mais ils ont eu des situations, nous avons été parfois à la limite. Ils ont 3 défaites en 3 matchs, mais j’ai vu leurs 2 précédents matchs, ils n’avaient pas démérité.

« Balancer l’Europe, cela aurait été décevant pour tout le monde »

Vous êtes leader de Ligue 1, vous aussi vous auriez pu être tenté de privilégier le championnat…
Balancer la coupe d’Europe, cela aurait été décevant pour tout le monde dans le club et autour. On a perdu 2 matchs, c’était une déception mais nous avions de bonnes écuries en face. On sait que la qualification va être difficile à décrocher, mais cela aurait été dommage d’abandonner à mi-chemin dans la phase de groupes.

Vous étiez venus ici il y a 10 ans avec Zurich. Vous pouvez comparer Salzbourg entre ces les 2 époques ?
Je me rappelle très bien de ce match. A l’aller, on avait fait une démonstration footballistique, on gagne 2-1 alors qu’on doit en mettre 5 ou 6, même Trapattoni l’avait reconnu. Au retour on s’était fait piéger sur ce terrain qui était synthétique.

« Les supporters ? C’était fantastique »

Plea ?
Ce n’est pas parce qu’un avant-centre marque ou ne marque pas qu’on juge que son match est bon. Il y a du travail pour tout le monde. Je suis content pour la préparation de son but. Un pressing sur le défenseur, il récupère et glisse le ballon entre les jambes du gardien.

Les supporters ?
C’était magnifique. On en a croisés en ville ce matin, on a vu qu’ils étaient arrivés très tôt. On les remercie, on était surpris de voir autant de monde.

Ce soir, l’OGC Nice a signé sa 1ère victoire européenne en terre adverse. Le saviez-vous ?
Non (sourire). C’est surtout bien pour tout le monde. Si vous perdez les 3 premiers matchs, les 3 autres n’intéressent plus personne. Personne à Nice n’a oublié Limassol, il y a 3 ans de cela. Cela rappelle qu’aucun match n’est facile en Coupe d’Europe.