Europa League

En direct de Salzbourg

Changement de pays et de compétition : les Aiglons viennent de se poser à Salzbourg en ce mercredi après-midi. Les voilà entrés de plain-pied dans la 3e journée d'Europa League, qui débutera jeudi à 19h.

Dans le bain dès l'aéroport

Trois semaines après Krasnodar, l'Autriche a ouvert ses portes aux Niçois. Une destination moins lointaine, plus familière. Dans le coin de l'oeil, une 3e journée chargée d'enjeux. « Coach, celle-là, il faut la gagner », a d'ailleurs rappelé un membre du personnel de l'aéroport au départ des Rouge et Noir. Sourire de Lucien Favre. Hochement de tête. Dans une ambiance studieuse et conscient de l'espoir qui l'escorte - en témoigne la venue massive de ses fervents -, le Gym a pris la direction de son futur.

Le rendez-vous fixé à 9h40 à Charles-Ehrmann a été respecté à la minute près. L'heure et demie de vol feutrée. Concentrés, calmes, les joueurs sont déjà entrés dans leur match, à l'image d'un Mika Seri debout au moment au moment du décollage, déjà prêt à s'intercaler entre les lignes...

"MAintenant, on y est"

Ce climat serein n'a pas pour autant fait perdre le sourire à l'actuel leader de la L1. Dante en tête, toujours disponible, y compris quand les débats possèdent une touche lunaire. « Dante, todo bom ? », a été interrogé l'international brésilien avant de grimper dans l'avion. « Ah, tu parles Portugais ? », a-t-il répondu dans un large sourire, avant d'échanger avec son interlocuteur... en Espagnol. Une action renforçant la dimension internationale du prochain rendez-vous. Durant le vol, point d'agitation dans l'appareil, à peine quelques soubresauts au-dehors.

Et puis les frontières se sont sautées. Le ciel s'est chargé. Les montagnes ont rapidement quadrillé le décor. En un clin d'oeil d'une heure et demie, le Gym a découvert Salzbourg. Les yeux se sont ouverts sur beaucoup de verdure entourant une cité d'environ 150 000 âmes. Contrairement au voyage en Russie (le pays étant hors Union Européenne), aucun contrôle au frontière n'est venu accueillir les Azuréens.

Après un quart d'heure de bus, les voilà dans leur quartier général.

« Maintenant, on est vraiment dedans », entend-on une fois les valises posées et le programme de l'après-midi exposé.

Effectivement, le match a commencé.