Touché aux ischios durant la préparation, Ricardo Pereira a effectué son retour sur le terrain mardi matin. Le latéral portugais a ainsi renoué avec l'entraînement collectif deux jours après la reprise officielle de la saison. Sans précipitation, il envisage désormais une montée en puissance progressive avant de démarrer sa saison.

Ricardo, tout d'abord : comment vas-tu ?
Bien. J'ai déjà fait la reprise, c'est important et je suis très content de ça. Je me suis blessé le mardi qui a suivi le match contre l'Etoile du Sahel, à la fin d'un entraînement. Nous n'avons pas pris de risque et j'ai suivi un programme individualisé pour revenir encore mieux. Quand tu vois que l'équipe joue et continue à travailler, c'est un peu dur de rester en-dehors, mais c'est la vie. L'important, c'est la récupération. Et là j'ai récupéré, je suis content. Maintenant, je suis prêt pour aider le groupe.

Comment as-tu vécu le match face à Rennes (victoire 1-0) ?
C'est pire quand tu es dehors... Le contexte était compliqué et la rencontre difficile. Rennes a eu des occasions à la fin. On a vécu de très longues minutes mais c'est important d'avoir commencé le championnat par une victoire. On ne s'est pas procuré beaucoup de situations, heureusement que Malang (Sarr) a mis son premier but et a pu aider l'équipe. On n'a pas gagné durant la préparation mais on l'a fait dimanche. C'est mieux de travailler avec les victoires et la confiance.

Même si tu viens juste de reprendre, l'équipe se tourne désormais vers Angers. Un adversaire que tu n'as jamais rencontré...
Exactement. L'année dernière, quand je suis arrivé, l'équipe avait déjà disputé le match aller (1-1), et pour le retour (victoire 2-1) j'étais blessé. Angers est une équipe qui a de bons éléments, grands et costauds. Une équipe qui aime le jeu direct et joue très bien les 2es ballons. On devra être très attentifs quand on aura la possession, parce qu'à tout moment ils peuvent te contrer très vite. Maintenant, j'ai hâte de revenir sur le terrain. L'entraînement, c'est déjà bon. Maintenant, il manque juste le match.