Interview

Germain : « Tous hâte d'être à samedi »

Frustré après la défaite face à Nantes (1-0), Valère Germain n’a pas caché sa déception au moment de sa sortie à 10 minutes du terme de la rencontre. Conscient d’être passé à côté de son match, l’attaquant niçois a déjà les yeux braqués sur les deux prochaines rencontres avec l’envie de bien faire.

Valère, quel sentiment prédomine au lendemain de cette défaite et à la lecture des autres résultats ?

C’est une défaite qui fait mal. On était sur une bonne dynamique et même si on avait perdu à Paris (4-1), on avait réalisé un bon match. Samedi, on a tout oublié. L’engagement, le jeu qu’on produit depuis le début de saison. On savait que Nantes était une équipe prête physiquement avec son public derrière mais on n’a pas su répondre. On a fait une première période plutôt bonne, sans être exceptionnel et on a craqué après la pause. Cette défaite est méritée.

On n’a pas reconnu l’OGC Nice à la Beaujoire. Comment tu l’expliques ?

On ne s’est pas reconnu non plus, c’est inexplicable. On avait l’impression d’avoir les jambes lourdes, de ne pas avoir de jus. Peut-être l’horaire y a joué un peu, mais ce n’est pas une excuse on aurait dû faire beaucoup plus pour revenir avec au moins un point de ce déplacement important.


On est en fin de saison. Il y a des enjeux, de la pression, de la tension… A titre personnel, ta frustration au moment de ton remplacement aussi a fait parler. Comment doit-on l’interpréter ?

On avait envie de faire trois bons derniers matchs et ça passait par ce déplacement à Nantes. J’étais déçu de laisser mes coéquipiers comme ça alors que j’avais fait un match moyen. Quand tu es un compétiteur, tu as envie de jouer toutes les minutes pour essayer d’apporter quelque chose, d’aider l’équipe à faire un peu plus. J’avais envie d’être là jusqu’au bout pour tenter de faire mieux que ce que j’avais réalisé depuis le début de la rencontre. C’est un excès de compétitivité, j’avais encore envie de donner pour l’équipe.

Comme St Etienne a été tenu en échec, il vous reste encore une belle carte à jouer samedi. Comment vous allez aborder ces deux derniers matchs ?

On se doit de faire un sans-faute jusqu’à la fin. Ce championnat est bizarre et il peut l’être jusqu’au bout. Il va falloir que l’on fasse le travail, qu’on oublie ce revers à Nantes et qu’on prépare bien ce match décisif. Si on gagne face à Saint Etienne, on sera mathématiquement certain de terminer au pire 5e, une place synonyme d’Europe. Ce serait magnifique ! On est dégoutés par cette défaite. On a tous hâte d’être samedi à l’Allianz pour montrer que ce n’était qu’une petite erreur. On a envie d’être le plus performant possible pour faire plaisir à nos supporters, on a besoin d’eux.