Mercredi, le Gym recevra Toulouse à l'Allianz Riviera, dans le cadre de la 24e journée de L1. Après avoir évolué sur une pelouse compliquée à Caen, les Aiglons s'apprêtent à fouler une surface qui s'annonce également difficile à la maison. Une surface « à laquelle il faudra s'adapter », comme l'a expliqué Claude Puel en conférence de presse. Le tout en détaillant l'impact d'une aire cabossée sur les idées prônées.

« La pelouse, c'est notre outil de travail, surtout si on considère la qualité que l'on essaie de mettre en place dans notre jeu, avance l'entraîneur général. Les adversaires sont recroquevillés, restent derrière et profitent de la situation, parce que quand il y a une mauvaises pelouse, il faut multiplier les contrôles, on ne peut pas jouer en première intention... Ça favorise le défenseur ou l'équipe qui vient chercher un point et jouer le contre. Il faudra s'adapter comme c'était le cas en 2e mi-temps à Caen, quand la pelouse était très difficile. Je considère qu'il faut être en capacité de garder notre maîtrise et notre jeu, même en période hivernale. Des terrains dégradés, on va sûrement en retrouver quelques-uns dans cette période-là : il faut mentalement s'y préparer, si l'on veut gagner des points et continuer à avancer ».

INcompatibilité entre le rugby et le foot

Une analyse qui ne masque pas une certaine amertume, consécutive au passage du ballon ovale dans l'antre de la plaine du Var. « Il faudra faire face à ces conditions de jeu que l'on risque d'avoir contre Toulouse, trois jours après un match de rugby et en plein hiver, termine le technicien. Malheureusement, on doit subir certaines situations. A un moment donné, il faudra faire un choix. Si on veut avoir un grand club à Nice, développer de la qualité de jeu et faire que ce club soit vraiment l'étendard de toute une ville,... On ne peut pas faire des matchs de rugby et des matchs de foot trois jours après. Il n'y a pas de compatibilité entre le rugby et le foot pour utiliser une pelouse. Tout simplement ».