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Le bilan collectif de la phase aller

Après la voix des acteurs, place aux chiffres. Alors que la première moitié du championnat s'est officiellement terminée ce week-end, les bilans à mi-parcours se dressent. Voici les grands chiffres niçois des 5 premiers mois de compétition.

 

29 points, comme en 2012 / 13

Les 3 unités glanées lors de la der' de l'année face aux Pailladins permettent aux Aiglons de boucler la première moitié de saison avec 29 points. Il faut remonter à la saison 2008 / 2009 pour trouver trace d'un total supérieur à mi-parcours (30 points à la trêve). A l'époque, le Gym de Fredéric Antonetti avait finalement bouclé la saison à la 9e place du classement, en accusant le coup sur la phase retour. Pour autant, un autre parallèle semble intéressant à dresser. Lors de la première saison de Claude Puel à la tête des Rouge et Noir (2012 / 2013), ces derniers avaient achevé la première moitié de championnat avec 29 points dans la besace. Pour une 4e place finale....

 

Domicile : en milieu de tableau

Moins d'espaces, des adversaires se déplaçant souvent avec la volonté de fermer le jeu et de procéder par contres... L'Allianz Riviera est une terre où les visiteurs pénètrent souvent avec l'envie de fermer les débats. Ce qui avantage rarement les affaires niçoises. 4 victoires, 1 nul et 4 défaites, 13 points au compteur : voilà le bilan du Gym dans le Comté, qui place l'équipe à la 11e place du classement « à domicile ». Un bilan qui allie certaines frustrations (le match nul face à Lille, les défaites face à Monaco, Guingamp, Nantes, notamment) et quelques jolis frissons, comme le récital livré devant Bordeaux (6-1), où le match énorme survenu face à Lyon (3-0).

Extérieur : toujours en haut

Dans la lignée de la saison dernière, les Aiglons sillonnent encore la France avec efficacité. La preuve en chiffres : ils ont amassé 16 unités hors de leurs bases, le 4e total de l'élite (derrière Paris, Monaco et Rennes). Par ailleurs, ils ont offert aux amoureux du ballon certains des plus beaux moments de la saison, notamment lorsque le collectif marchait sur l'eau au mois de septembre (et début octobre). Une période où les Niçois s'en allèrent dicter leur loi « au courage » à Bastia, avant de surclasser St-Etienne et Rennes à la chaîne, « en prime-time » du dimanche soir sur Canal +. Moins en verve à l'extérieur dans la 2e partie de la phase aller, ils eurent tout de même la belle idée d'enlever le derby à l'OM au Vélodrome (1-0), grâce à une première mi-temps de haut niveau et un coeur énorme lors des 45 dernières minutes.

 

Attaque : ça chauffe !

Certains chiffres sont plus agréables à livrer que d'autres. Celui-là en fait assurément partie. Avec 32 buts inscrits, le Gym possède la 2e attaque de L1, derrière l'intouchable leader parisien. De l'allant, de la fraîcheur : les Aiglons ont régalé la France du Foot sur cette phase aller, et notamment lors d'un automne radieux, où ils distribuèrent « les tampons » à tous les adversaires croisés en chemin. Plus émoussé en fin de d'année, le collectif, qui a vu émerger pas mal de jeunes joueurs prometteurs, a changé son fusil d'épaule, en assurant les points avec moins de panache... mais plus de solidité.

 

Défense : ÇA TIENT

Une dernière phrase qui prouve que quand les jambes ont été un peu lourdes, le groupe s'est appliqué à bien défendre pour assurer le coup. D'ailleurs, sur les 7 derniers matchs de championnat, le Gym a gardé sa cage inviolée 4 fois, ce qu'il n'avait pas su réaliser lors des 12 premières journées. A 4 ou 5 défenseurs, avec pas mal de rotations au niveau de la ligne basse et des gardiens de buts, les Aiglons ont su trouver un certain équilibre pour continuer à avancer. Avec 23 buts encaissés, ces derniers possèdent la 10e défense de l'élite, à égalité avec Monaco et Lyon.