A l'issue d'un match qu'il a nettement dominé en 1ère période, l'OGC Nice n'a pas réussi à rafler la mise, et s'est fait rejoindre par une équipe de Reims ayant joué avec ses armes. Au final, les Niçois partent de Champagne avec 1 point et beaucoup de regrets (1-1).

Chacun aura a eu sa mi-temps, mais que le résultat est frustrant ! Parce que l'on sentit rapidement le Gym au-dessus, mais qu'il se fit rejoindre faute d'avoir tué le match. Pourtant l'air champenois inspira rapidement les Niçois. Ils n'avaient plus marqué en L1 depuis 3 journées ? Ils ne mirent que 6 minutes pour rectifier le tir et faire trembler les filets locaux, soit deux de plus que la saison passée. Un instant choisi par Valère Germain pour inscrire sa 7e réalisation de la saison, et égaler Hatem Ben Arfa en tête des buteurs niçois. Un HBA qui ne fut d'ailleurs pas étranger à cette entame réussie. Par ses décrochages, sa force dans les duels et ses orientations (pied droit pied gauche), le meneur azuréen fut un poison constant pour l'arrière-garde champenoise. Il donna d'ailleurs l'impulsion de l'ouverture du score. Robuste sur le côté droit, le numéro 9 adressa une transversale à destination d'Olivier Boscagli, avant que le jeune défenseur ne délivre un amour de ballon brossé de l'aile gauche.

Seul face à 3 défenseurs, Germain ouvrit son pied. Placide repoussa, mais le numéro 28 termina le job de la tête. Une ouverture du score qui renforça les Aiglons dans leurs convictions. Sur un terrain difficile, ils s'appliquèrent à jouer. Redoublèrent les échanges courts. Maîtrisèrent les débats. Ils ne se procurèrent pas d'autre occasion lors du premier acte (malgré quelques situations intéressantes, et notamment un centre de Germain dégagé in extremis par le précieux Mandi à la 34e minute), mais imposèrent leur rythme. Le tout en se montrant sérieux derrière, et en concédant très peu d'occasions (quelques centres venus de Traoré côté droit et quelques coups de pied arrêtés). A chaque fois, la défense veilla au grain, et notamment Mathieu Bodmer, impérial. Celle-ci fut d'ailleurs suppléée par Cardinale à quelques reprises, sobre et efficace.

Pénalty cruel

Dans le sillage d'un milieu dominateur et d'un Vincent Koziello très en forme mais finalement malheureux, les Aiglons faillirent breaker d'entrée de second acte, lorsqu'Hatem Ben Arfa trouva Jérémy Pied couloir droit. Que le latéral enrhuma son vis à vis d'une feinte de frappe ravageuse, avant de centrer fort devant le but. Mandi dégagea « à la desesperado ». Le Gym ne breaka pas et commença à desserrer l'étreinte. Derrière cette intervention du capitaine rémois, les locaux s'enhardirent. Sortirent. Hamari Traoré, le Rémois le plus dangereux - déborda une nouvelle fois à droite (à gauche de la défense niçoise) et centra fort, mais Pied assura sa couverture. Derrière, Ngog tenta une frappe puissante, mais Cardinale sortit sa première belle parade avec assurance (55e). Face à un adversaire passé en 4-4-2 à la pause, l'emprise azuréenne s'étiola de plus en plus. Le bloc recula. On sentit Reims désordonné mais dangereux sur des centres lointains ou des balles arrêtées.

Quelques frissons parcoururent l'échine des amoureux du Gym, lequel procéda par contres. L'un d'eux, mené en solliste par Ben Arfa, manqua d'aboutir au 2e but rouge et noir, mais le centre de l'international français ne trouva pas Seri, trop court (70e). Les frissons se transformèrent en sueur froide, quand M.Schneider accorda un pénalty (très sévère) aux Rémois, suite à une main de Koziello. Diego égalisa sur une frappe frôlée par Cardinale. Derrière, les Chamepenois poussèrent. Le Marchand sortit de la tête et sur sa ligne une frappe de Siebatcheu. L'air sentit le chaos. Jusqu'au bout. Mais personne ne prit l'avantage. Archi-dominateurs pendant une mi-temps, les Aiglons ne parvinrent pas à aller chercher la victoire.

Et rentrent finalement de Champagne avec un goût amer...