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Digard, le bonjour espagnol

Dimanche matin, Didier Digard a effectué une visite surprise au Parc des Sports de Charles-Ehrmann. De passage dans la capitale azuréenne, l'ancien milieu rouge et noir est venu saluer ses anciens coéquipiers. Il a pris le temps, pour OGCNICE.com, de revenir sur son début de saison avec le Betis Séville. Sur sa nouvelle vie. Une vie dans laquelle le Gym occupe toujours un coin de son esprit...

L'expérience espagnole

Souriant, disponible, c'est avec beaucoup de « plaisir » que Didier Digard s'est arrêté au club dimanche matin. Victime d'une blessure à l'ischio, le milieu de terrain a été libéré quelques jours par son club le Betis Seville, « pour venir voir la famille ».

L'ancien capitaine des Aiglons, qui a pris la direction de l'Espagne cet été, revient sur son adaptation loin de l'hexagone : « C'est différent, c'est une autre mentalité, une autre culture, un autre style de vie. Au-delà du football, c'est enrichissant de voir de nouvelles choses. Seville est une ville magnifique ». Une ville qui respire le ballon, peuplée de supporters à la ferveur impressionnante. « Nous avons plus de 40 000 abonnés au stade et lorsque les entraînements sont ouverts au public l'été, il y a près de 3000 personnes qui viennent y assister », note l'ancien boss de l'entrejeu niçois. Une ville qui vit (surtout) pour un derby : celui entre le Bétis et le FC Seville. « Quand on a un mot de la part des supporters, du public, c'est toujours en rapport avec le derby. C'est LE match à ne pas rater ».

Toujours un oeil sur le Gym

Malgré le changement de décor, Didier Digard n'oublie pas l'OGC Nice. Après avoir passé cinq saisons et demie au club, il continue à suivre de manière assidue les performances de ses anciens coéquipiers. « Comme on dispute souvent nos matchs le dimanche à 22h, j'ai pu voir les trois-quarts des rencontres et ça joue vraiment très bien », explique-t-il. Avant de poursuivre son  analyse : « Il y a un potentiel offensif très impressionnant. On sait qu'ils peuvent marquer à tout moment. Il y a également un gros travail de fait au milieu. Il faut continuer sur cette dynamique, c'est l'année où le Gym peut faire quelque chose. »

Une vision positive et encourageante que l'ancien numéro 6 lie autant au travail collectif qu'à l'arrivée d'Hatem Ben Arfa, dont l'adaptation rapide reste l'une des satisfactions du début d'exercice. « C'était difficile à imaginer, poursuit Digard. Mais je savais qu'il en avait les qualités. Comme Lassana Diarra, il a eu cette capacité à revenir à un très haut niveau. C'est énorme. Aujourd'hui, il a la chance de se retrouver dans un contexte qui lui convient. Un club familial, simple, avec des gens qui sont là pour lui, pour l'aider. »

Un club qui accueille toujours avec un grand plaisir l'un de ses anciens guerriers...

R.B.