19e de L1, le Toulouse FC vit actuellement une période compliquée. Pour autant, l'équipe qui se rend sur le terrain n'apparaît pas dépassée.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Après une bonne heure de jeu à Guingamp et plusieurs opportunités à son actif, le groupe de Dominique Arribagé s'est incliné en Bretagne lors de la 14e journée, en pliant sur deux coups de pied arrêtés. Une défaite qui symbolise parfaitement la période noire que traverse actuellement les Violets. Sans victoire depuis la première journée et le succès inaugural devant St-Etienne, le collectif cherche une bonne dynamique générale. A six points de la zone de relégation, l'heure est à la mobilisation générale, même s'il reste encore deux tiers de championnat à disputer. Dans les chiffres, Toulouse possède actuellement la défense la plus perméable (28 buts encaissés), l'une des attaques les moins prolifiques (12 buts inscrits), mais garde toujours de fortes individualités pouvant faire la différence. Une donnée qui ne fera évidemment pas les affaires d'un Gym avançant de son côté avec pas mal de certitudes, mais peinant depuis le début de saison face aux équipes évoluant en deuxième partie de tableau.

En manque de réussite

Collectivement, le TFC alterne les systèmes pour trouver la clef. Change les hommes. Basé autour d'une défense à 4 tranchant avec le 3-5-2 de l'ère Casanova, le bloc tâtonne pour trouver la juste carburation. Privée de son capitaine Jean-Armel Kana-Biyik, expulsé contre Guingamp (mais aussi d'Aguilar et Doumbia), la ligne basse est surmontée d'un milieu à géométrie variable. D'un 4-3-2-1 (lors de leur seule victoire) à un 4-4-2 en losange (aligné samedi dernier), en passant par un 4-3-3 plus classique ou un 4-1-4-1, les dispositifs se succèdent, en quête de solution. D'équilibre. Une quête où des éléments d'expérience (Etienne Didot, Jean-Daniel Akpa-Akpro, Oscar Trejo....) soutiennent des attaquants pétris de qualités, comme Wissam Ben Yedder, Martin Braithwhaite ou encore le remuant Adrien Regattin. Une quête où le TFC devra garder son sérieux, en attendant que la roue tourne de son coté.

Côté niçois, on espère évidemment que celle-ci ne basculera pas ce week-end...