Avec l’annulation du « premier » Nice – Nantes, on ne repart pas totalement de zéro avant le match à rejouer le 4 novembre prochain.

Après avoir pris le soin d’interroger rapidement et officiellement les instances en raison de sons de cloche divergents, l’OGC Nice a reçu lundi le procès-verbal de la commission de discipline de la LFP explicitant les décisions concernant la suspension de Maxime Le Marchand et l’avertissement de Mathieu Bodmer.

Qu’en est-il ? Il est stipulé, depuis cette saison, dans les règlements qu’un joueur suspendu ne peut disputer un match rejoué. Même si sa « pénalité » est considérée purgée lors de la rencontre interrompue et qu’habituellement les sanctions prennent effet à partir d’une date donnée et non pour un match en particulier.
Automatiquement suspendu après son rouge à St Etienne, Maxime Le Marchand sera donc bien présent au Roazhon Park dimanche face à Rennes, mais ne pourra pas être aligné contre les Canaris le 4 novembre. Dont acte.

Quant à Mathieu Bodmer ? Alors que le doublé de Germain face à Nantes est purement supprimé des statistiques, l’avertissement à l’encontre du capitaine des Aiglons est « maintenu et inscrit dans son casier disciplinaire ». Là, aussi, un changement de règle. La mention sur l’annulation des avertissements, jusqu’ici prévue dans ce type de situation, a disparu des règlements de la FFF cette saison. La commission de discipline de la Ligue a choisi d’en « déduire que les avertissements infligés dans le cadre d’une rencontre qui, par la suite, serait interrompue, pour quelque cause que ce soit, doivent être maintenus ».
L’OGC Nice voit une incohérence dans le fait qu’on ne retienne que les éléments négatifs. Le club décide donc d'interjeter appel. A la fois pour Mathieu Bodmer pour l’aspect disciplinaire, mais aussi pour les buts de Valère Germain auprès de la commission des compétitions, pour qu’une seule logique s’impose à toutes les décisions.