Angers - Nice

« Simplicité, complicité »

Après une première mi-temps plutôt terne face à Caen, le Gym a su hausser le ton, le week-end dernier, pour s'adjuger son premier succès de la saison en L1. Le tout en renouant avec un jeu simple, fluide, rapide après la pause. Avant de rencontrer Angers ce samedi, un adversaire qui s'annonce une nouvelle fois robuste, Claude Puel a livré ses impressions, en conférence de presse.

angers : un gros bloc

« On va rencontrer un adversaire en pleine confiance, qui a pris 7 points de 3 matchs. Très bien en place, très difficile à jouer pour n'importe quelle équipe, et donc pour nous. On aura sûrement une formation avec la possession, nous, et une qui va systématiquement contrer. Ça va demander de notre part beaucoup de concentration, beaucoup de travail, de sensibilisation à la perte du ballon. Ils sont très dangereux sur coups de pied arrêtés, ont beaucoup de taille, de puissance, de vitesse. J'avais dit avant Caen que c'était un challenge d'exister contre des équipes avec des gros blocs défensifs et qui vont très vite en contres. On est exactement dans cette même lignée avec cette équipe d'Angers. »

L'exemple à suivre : le second acte de Caen

« Notre 1e mi-temps face à Caen n'était pas bonne. Malgré nos intentions de faire du jeu, il y avait toujours un geste supplémentaire (un contrôle, une portée de ballon). Face à des équipes très structurées, très organisées, très denses physiquement et en nombre, si on ne joue pas simple, qu'on n'a pas toujours un temps d'avance, on se retrouve en difficulté. Dès l'entame de la deuxième, on était très bien dans le jeu. On a retrouvé de la simplicité, de l'allant, un peu plus de verticalité. Même si ça a été bonifié par l'accélération d'Hatem, le collectif et le début de la seconde période m'ont beaucoup plu. »

La capacité d'adaptation aux blessures

« On essaie toujours de trouver des solutions. On est dans la difficulté depuis le début du championnat, alors que tout s'était très bien passé durant les matchs amicaux. On travaille toujours à l'entraînement au cas où, en anticipation. On va devoir redoubler de concentration et de solidarité parce qu'il y aura toujours des petites choses qui pourront être approximatives, qu'il va falloir rattraper ou compenser. Mais on sait que durant ce mois d'août et au début septembre, il faudra faire face de cette manière, avec beaucoup de complicité pour compenser certains manques.  »