Adversaire

Angers, pied au plancher

Fraîchement promu en L1, Angers ne fait pas de complexe lors de son début d'exercice. 21 ans après avoir quitté l'élite, le SCO démarre fort (2 victoires, un nul), dans un style alliant puissance, solidité et vitesse.

Cela faisait quelques années qu'il passait « à côté de la montre en or ». Doublé dans le sprint final, condamné à prendre son mal en patience à l'étage du dessous. Mais après avoir rongé son frein, le SCO a finalement fini par avoir ce qu'il attendait en fin de saison dernière : l'accession en L1. Et à voir son activité au niveau du mercato (13 arrivées) et ses débuts fracassants, celui-ci surfe sur sa une dynamique positive pour avancer. Inspirés d'entrée de championnat à Montpellier (2-0) ou la semaine dernière à Ajaccio (2-0), les joueurs de Stéphane Moulin ont également su se montrer pragmatiques quand les idées manquaient, ce qui leur a permis de prendre un point face à Nantes au Stade Jean-Bouin, en assurant l'essentiel (0-0).

Costaud

ANGERS SCOUn début de saison qui met en lumière la grande force du groupe angevin : la compacité de son bloc. Athlétique à souhait, bien en place, celui se montre d'abord très appliqué sur sur le plan défensif, avant de penser à piquer l'adversaire. Une recette efficace pour le moment. Dans les bois, Ludovic Butelle prouve que les années n'ont pas égratigné son talent.

La ligne arrière s'avère très sérieuse, même si Ismaël Traore manquera à l'appel ce week-end. Au milieu, l'ancien Cristolien (et capitaine) Cheikh Ndoye (notre photo) amène du poids et de l'impact (1,92m, 90 kg), l'ancien Monégasque Thomas Mangani son expérience et son pied gauche. Devant, Gilles Sunu (ex ETG et Lorient) et Billy Ketkeophomphone (ex Tours) sont arrivés cet été, histoire d'amener encore plus de vitesse, de solutions et de technique sur les phases offensives.

Bien en place dans son 4-3-3, le groupe est façonné pour résister et taillader lorsqu'il sort. Ce qui en fait un adversaire très dangereux.